Dalmais représenta, en juin 1881, au congrès régional ouvrier de Saint-Étienne, le syndicat local des cordonniers. L’année suivante, il fut le délégué de l’Union des socialistes stéphanois et de divers groupes corporatifs au congrès national, 25-30 septembre, et y resta après le départ pour Roanne de Guesde et Lafargue. Après la scission, il fut l’un des leaders du premier Parti ouvrier stéphanois et, au début de 1883, il était l’un des principaux animateurs, avec Feutrier, de la fédération de l’Est restée fidèle à Benoît Malon dont il était l’ami. Mais le groupe local se désagrégea rapidement et Dalmais abandonna tout rôle politique dans l’été 1883.
En 1902 il était membre du groupe anarchiste de Genève et était expulsé de Suisse en octobre 1902 suite à sa participation à une grève générale.
Il s’insatllait alors à Paris où il habitait 6 rue Simonet. Membre de la section révolutionnaire du 13è arrondisement, il prit en octobre 1910 une part importante à la réorganisation de la Fédération révolutionnaire qui devenait la Fédération Communiste Révolutionnaire. Le 15 juin 1911, lors d’une réunion de la section du 13è, qu’il avait organisé 2 avenue d’Italie, il s’était montré adversaire de l’application de la loi des Retraites et de la guerre du Maroc et faisait voter une motion pour l’organisation d’un meeting sur ces sujets. Lors de ce meeting, tenu le 8 septembre, 190 avenue de Clichy, il conseillait de « répondre à la déclaration de guerre par la grève générale et l’insurrection ».
DIMA / ME- Archives fédérales, Berne - AF E21, Ministère public féd., Liste des anarchistes étrangers 1889-1898 /