WALTHER Louis Manovale
Manœuvre du bâtiment
Yverdon /VD 30.5.1914 – Grandson /VD 14.4.1988. Originario di Rougemont /VD
Domiciliato a Yverdon. Orfano di madre, lavora nell'edilizia e milita nel sindacato, quando non caccia di frodo con il padre. Nell'agosto 1936 è in Spagna, come miliziano con il cugino Albert Minnig e Fernand Chevalier, dapprima nella colonna Aguiluchos della FAIb, poco dopo nella colonna Ascaso con il grado di capitano del gruppo francese dei mitraglieri. In seguito alla miltarizzazione delle milizie risulta nei gruppi di osservazione delle Brigate Internazionali (BI), la 125 brigata mista, 28esima divisione, sul fronte di Turuel. Nel marzo '38 scrive una lettera disperata alla famiglia supplicandola di fare tutto il possibile per un rimpatrio. Il 9 maggio, il console svizzero di Barcellona gli consegna un passaporto provvisorio e un buono per il rimpatrio. Ritorna a Yverdon il 9 giugno 1938. Di fronte al Tribunale militare nel mese di novembre 1938 afferma di aver fatto parte solo delle truppe di osservazione: condannato a 45 giorni di prigione, pena a cui si aggiunge una precedente condanna di 3 mesi, pronunciata in contumacia, perché non rispose alla chiamata alle armi in Svizzera.
Né à Yverdon (Vaud) le 30.5.1914, mort à Grandson (Vaud) le 14.4.1988.
Orphelin de mère, Walther travailla dans le bâtiment et militait au syndicat, quand il ne braconnait pas avec son père. En août 1936, il partit pour l’Espagne avec son cousin Albert Minnig et Fernand Chevalier ; il quitta Barcelone avec le groupe Aguiluchos de la FAI et, depuis le 25 août, fit partie de la Colonne Ascaso, avec le grade de capitaine du groupe de la « mitrailleuse suisse » (« on est mitraleur avec Bebere et un copain de Genève », écrivait-il à son jeune frère). A la différence de ses compagnons, il resta en Espagne après mai 1937 et rejoignit la 125e brigade mixte sur le front de Teruel. Il n’y trouva pas son compte : en mars 1938, il écrivit une lettre désespérée à sa famille (Adresse : 28 Div, 125 brigade mixte, 500 bataillon, equipo movil n° 4, front de Teruel), la suppliant de faire tout son possible pour le faire rapatrier. Le 9 mai, le consul de Suisse à Barcelone lui délivra un passeport provisoire et un bon de rapatriement. Lors de son procès devant le Tribunal militaire en novembre 1938, il affirma n’avoir fait partie que de troupes d’observation. Il fut condamné à 45 jours de prison, s’ajoutant à une première peine de trois mois pour insoumission, prononcée par contumace. FONTI: ME-GB // Ulmi-Huber / Albert Minnig, "Diario di un volontario svizzero nella guerra di Spagna", La Baronata 1986 / Marianne Enckell (a cura di), Albert Minnig e Edi Gmür, "Pour le bien de la révolution. Deux volontaires suisses miliciens en Espagne 1936-1937", CIRA, Losanna 2006 / Huber, Schw. Spanienfreiwilligen / Arch. fédérales suisses, E 5330 -/1, Bd 2257, Dossier 98/36/698, 1936-37 ; E 5330 1975/95, Dossier 98/38/643, 1938 ; E 2001 (D) -/1 Bd. 146, B.73.E.70.1 /
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