SCHNEIDER Jules
segretario
Clerc d'avocat
1873 - gennaio 1956
Domiciliato a Friborgo FR dal 1890 ca.
Membro dal 1905 del Cercle des Travailleurs e del Partito socialista friburghese, ma su posizioni socialiste rivoluzionarie ed antiparlamentari, dai quali dimissiona nel 1908. Infatti, il Cercle des Travailleurs, stimando che "l'intrusione dell'elemento anarchico nuoce al cammino della società", nel novembre 1905 convoca Ragon, Erlebach e Schneider. Questi, essendo "lui stesso socialista rivoluzionario, solidarizzò con questi compagni, in virtù del principio della libertà di coscienza". In alcuni suoi articoli sulla Voix du Peuple di Losanna parte in guerra contro il Partito socialista e i suoi dirigenti, ma dimissiona, come detto solo nel 1908. Attivo nell’UO (Camera del lavoro) di Friborgo, la porta su posizioni sindacaliste-rivoluzionarie e aderente alla FUOSR dal 1906 al 1908.
Collaboratore regolare della Voix du Peuple di Losanna già dal 1906 (vedi anche suo art. "L'amour et la haine" in Almanach du travailleur 1914, Losanna - poi ripubblicato dal Réveil anarchiste di Ginevra il 1.5.1924).
Nel 1909 oratore a un comizio di protesta a Neuchâtel (accanto a Gaberel, Duvaud, Hügler ) per l'assassinio di Ferrer (600 persone). Oratore a Ginevra per il Primo maggio 1913 assieme a Girolo*.
Nel 1911 prefaziona le memorie di Joseph Meckler (vedi) inviate da pubblicare al Partito socialista, il quale si indignò perché Schneider scriveva di "questo vecchio militante che crede ancora al rinnovo sociale mediante il bollettino elettorale, mentre la schifezza politica mi dà, personalmente, la nausea": la pubblicazione rimase in un cassetto...
Diffusore e punto di riferimento a Friborgo di Le Falot.
Per il 70esimo di Bertoni (1942), gli scrive una lettera poi pubblicata sul Réveil clandestino.
Né vers 1871, mort en janvier 1956. Clerc d’avocat à Fribourg (Suisse), membre de la FUOSR.
Schneider fut membre depuis 1905 au moins du Cercle des travailleurs et du Parti socialiste fribourgeois, mais sur des positions socialistes révolutionnaires (il était un des animateurs de l’Union ouvrière affiliée à la FUOSR) et résolument anti-parlementaires.
Le 14 novembre 1905, le Cercle des Travailleurs, estimant que « l’intrusion de l’élément anarchiste nuit à la marche de la société », convoqua Ragon, Erlebach (voir ces noms) et Schneider. Ce dernier, « étant lui-même socialiste révolutionnaire, se solidarisa avec les camarades cités, ceci en vertu du principe de la liberté de conscience ». Dans ses articles de la Voix du Peuple de Lausanne, il partait en guerre contre le Parti socialiste et ses dirigeants, mais ne démissionna qu’en septembre 1908.
Il collabora ensuite au Réveil anarchiste. En octobre 1909, il parla à un meeting à Neuchâtel protestant contre l’assassinat de Francisco Ferrer ; le 1er mai 1913, il fut un des orateurs à Genève. Il publia aussi un article, "L'amour et la haine", dans l’Almanach du travailleur pour 1914, publié à Lausanne.
En 1911, il préfaça les mémoires de Joseph Meckler (voir ce nom) envoyés pour publication au Parti socialiste, lequel s’indigna contre la préface où Schneider parlait de « ce vieux militant qui croit encore à la rénovation sociale par le bulletin électoral, alors que la pourriture politique me donne, à moi, la nausée ».
Orateur à Genève avec Eugenio Girolo, 1er mai 1913 (Archives Nettlau, Amsterdam).
En 1942, pour le 70e anniversaire de Bertoni, il lui écrivit une lettre qui fut publiée dans la série clandestine du Réveil.
FONTI: ME-GB// Pierre Jenny, "La mémoire ouvrière fribourgeoise à travers la vie et les écrits de J. Meckler", UNI Friborgo 2005 / Journal de Genève, 21.10.1909 per il comizio a Neuchâtel / per la collaborazione al Réveil vedi per es. per il I maggio 1924) / La Liberté, Freiburger Nachricten 12.1.1956 che comunicano dell'età di 83 anni / La Voix du Peuple / Rév. 1.5.1924 suo art. citato / Le Falot 1.5.1915 /
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