RIES John
Meccanico
Plainpalais GE 1861 - Deceduto nel 1909?
Dom. a Ginevra.
Il suo nominativo risulta già in un'inchiesta della polizia riguardante gli anarchici in Svizzera nel 1885, in particolare riguardante l'Imprimerie jurassienne di Ginevra, in cui ne risulta proprietario dopo averla acquistata da Dumartheray e risulta gerente de Le Révolté. In quest'occasione, Terzaghi*, confidente della polizia italiana e ginevrina, dirà alla polizia che "Ries è solo un prestanome, perché è svizzero, è meccanico e non tipografo".
Nel 1891 accusato per essere il principale orgnizzatore della manif che ha avuto luogo il primo maggio a Sierne /GE; si è fatto notare per il suo atteggiamento provocatore nei riguardi degli agenti incaricati della sorveglianza. La sera si trovava a Plainpalais dove aveva luogo un comizio anarchico, poi dissolto dalla polizia: Ries in compagnia di una trentina di anarchici si recò al Café Handewerks, tenendo un liguaggio violentissimo nei confronti della polizia.
Nel 1902 firma con Carazetti* e Georges Herzig* la garanzia di fr. 5'000 di cauzione per la liberazione di Bertoni , incarcerato per lo sciopero generale. Inutilmente, perché Bertoni rimarrà ancora per un po' in prigione.
Le nom de John Ries apparaît déjà dans une enquête policière concernant les anarchistes en Suisse en 1885, notamment concernant l’Imprimerie jurassienne de Genève, dans laquelle il est cité comme propriétaire après l’avoir achetée à Dumartheray et comme gérant du Révolté. A cette occasion, Terzaghi, un informateur de la police italienne et genevoise, dira aux policiers que « Ries n’est qu’un homme de paille, car il est suisse, il est mécanicien et non typographe ».
En 1891, il fut accusé par la police d’être « un des principaux organisateurs de la manifestation qui a eu lieu le 1er mai à Sierne, près de Genève ; il y a d’ailleurs assisté et s’y est fait remarquer par son attitude provocatrice à l’égard des agents chargés de la surveillance qu’il désignait du doigt aux autres assistants. » Le soir, il se trouvait, sur la Plaine de Plainpalais où devait avoir lieu un meeting anarchiste. Ce meeting ayant été dissous par la police, le sieur Ries s’est rendu, en compagnie d’une trentaine d’autres d’anarchistes, au Café Handewerck, chemin du Mail, où « il a tenu cette fois un langage des plus violent à l’égard de la police ».
A Genève il ne faisait partie d’aucun groupe mais était en contact avec de nombreux militants dont Héritier, Herzig, Lustner, Holtz, et Ardaine.
En 1894, il figurait sur l’État signalétique confidentiel des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France.
En 1902, il signa avec Carazetti et Georges Herzig la garantie de fr. 5 000 de caution pour la libération de Bertoni emprisonné pour la grève générale. En vain, car Bertoni restera encore un peu en prison.
FONTI: GB / Lettera di Terzaghi al Journal de Genève del 24.7.1885 / Jean Grave, "Le Mouvement libertaire", Paris 1930 che lo cita come RITZ / DIMA /
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