PERRARE Antoine
Fabbro, meccanico costruttore
Mécanicien
Saint-Didier 1841- Nizza 5.3.1912.
Comunardo di Lione del 22 marzo come membro della Commissione provvisoria, viene condannato in contumacia il 2 settembre 1871 alla deportazione.
Infatti, nel frattempo si è rifugiato a Ginevra, dove tra luglio ed ottobre dell 1871 aderisce alla Section centrale di Ginevra (marxista) dell'AIL. Dopo la scissione, con Alerini, Brousse, Montels, Pindy rappresenta diverse sezioni francesi al VI congresso dell'Internazionale antiautoritaria di Ginevra del 1-6.9.1873. In questo congresso Perrare si pronuncia pure che l'AIL sia riservata solo agli operai manuali ("Ciò che non ci occore - dichiara - sono uomini che sanno troppo e che ci fuorviano con le loro belle frasi). Nel 1876 è membro con Dumay, Dumartheray e Lauprêtre della Sezione L'Avenir di Ginevra, sezione della FG. Questa sezione, secondo Nettlau, fu la prima a diffondere il comunismo anarchico. Aministiato dalla Francia il 26.4.1879.
Il 18.03.1881 prende la parola con Kropotkin ed altri, in un comizio a Ginevra per la commemorazione della Comune e celebrare l'esecuzione dello zar Alessandro II. Nel 1885 fu uno dei bersagli dell'inchiesta condotta dalle autorità elvetiche sugli anarchici (21 espulsioni). Allora era membro della Section de propagande con Grave, Herzig e Dumartheray.
Espulso dal Canton Ginevra nel luglio 1889 con altri (Ferdinand Niquet, Authelme Philippot, Toussaint Bordat) a causa del loro intervento tumultuoso in un'assemblea di disertori francesi. Rientrato in Francia, continua la sua militanza nel movimento.
Alla sua morte Le Libertaire commentò: "Facendo tacere la sua sofferenza, fino all'ultimo giorno non cessò di diffondere le sue idee".
Né en 1841 à Saint-Didier (Rhône). Décédé le 5 mars 1912 à Nice.
Participa aux « faits insurrectionnels du 22 mars à Lyon en qualité de membre de la commission provisoire de la Commune ». Le conseil de guerre le condamna par contumace, le 2 septembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée.
Réfugié à Genève, il devint adhérent, entre juillet et octobre 1871, de la section centrale de Genève (marxiste) de l'AIT, avec Lefrançais, Malon et Ostyn. Après la scission de l'Internationale, il représenta avec Alerini, Brousse, Montels et Pindy, diverses sections françaises au VIe congrès de l'AIT (anti-autoritaire) tenu à Genève du 1er au 6 septembre 1873. À ce congrès, Perrare se prononça pour que l'AIT soit réservée aux ouvriers manuels. « Ce qu'il ne nous faut pas, déclara-t-il, ce sont des hommes qui en savent trop et qui nous égarent par leurs belles phrases. » (Guillaume, L'Internationale, t. III, p. 126).
En 1876, il appartenait, avec Dumay, Dumartheray et Lauprêtre, à la section L'Avenir, de Genève, de la Fédération jurassienne. Cette section fut la première, selon Nettlau, à propager le communisme anarchiste.
Le 18 mars 1881 il prit la parole, avec Kropotkine et d'autres, dans un meeting à Genève pour la commémorer la Commune et célébrer l'exécution du tsar Alexandre II.
En 1885, Antoine Perrare fut une des cibles de l'enquête menée par les autorités suisses sur les anarchistes. Il était alors proche du Révolté et de l'Imprimerie jurassienne, et membre de la section de propagande avec entre autres Grave, Herzig et Dumartheray.
Amnistié par le gouvernement français le 26 avril 1879, il aurait été expulsé de Genève (avec Niquet ,Bordat, Philippot) en juillet 1889, "à la suite de leur intervention tumulteuse dans une assemblée de déserteurs français".
Antoine Perrare revint s'installer en France où il milita dans le mouvement anarchiste. A sa mort, Le Libertaire commenta : « Faisant taire sa souffrance, jusqu'à son dernier jour, il ne cessa de propager ses idées. »
FONTI: GB- ME // DBMOF // Guillaume // Rapport sur l'enquête relative aux menées anarchistes en Suisse adressé au Conseil fédéral suisse par Edouard Müller, procureur général de la Confédération, Berne, Feuille fédérale 1885, aussi publié en volume – Lucien Descaves, Philémon, vieux de la vieille, 1913 // Le Libertaire du 30 mars 1912 // Journal de Genève, 26.7.1889 per l'espulsione dal Cantone // Réveil 23.3.1912 //
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