Operaio ferroviere

Ouvrier des chemins de fer

Treyvaux /FR 31.12.1839 - Friborgo 26.8.1913

Figlio di contadini, imparò a leggere all'età di 15 anni, quando la scuola divenne obbligatoria. Due anni dopo cominciò a lavorare sui cantieri delle linee ferroviarie, e occupò per più di 50 anni diversi impegni presso le FFS, senza mai poter accedere più in alto a causa delle sue posizioni politiche.
Attivo dal 1875 nella sezione friburghese della Federazione del Giura (FG), inviando articoli al Bullettin, animando comizi di sostegno. Nel contempo membro della Société ouvrière des arts et métiers, affiliata ad una centrale sindacale riformista. In una borgata molto cattolica e conservatrice come Friborgo, abbisognava forse approfittare di tutti i mezzi a disposizone. Così in seguito aderisce al Cercles des travailleurs (vicino ai radicali, ma dove trovò altri anarchici come Erlebach o Ragon), poi fu delegato al Grütli romando, un'associazione operaia affiliata al Partito socialista.

Dal 1902 inviò numerosi articoli al settimanale L'Emancipation di Ginevra (1902-1904 - organo sindacalista rivoluzionario). Nel novembre 1906 fu tra i cofondatori dell'Union ouvrière des ateliers des chemins de fer aderente alla FUOSR, ma Meckler si trovava già su posizoni socialiste e elettorali. Contribuisce pure a L'Exploitée, mensile operaio-femminista (1907-1908) di Margarethe Faas-Hardegger.
Dal 1910 fu corrispondente del giornale socialista Le Peuple suisse e scrisse le sue memorie, riprendendo la maggior parte dei suoi articoli e dei suoi interventi. Richiese la prefazione al suo compagno Jules Schneider (vedi). Il testo, consegnato al Partito socialista nel 1911, venne messo in un cassetto, probabilmente a causa di questa prefazione. È stato ritrovato e edito unicamente nel 2005.

[GB // Il suo nome appare ne Le Révolté 17-30.8.1884 a cui i compagni possono rivolgersi per trovare riviste socialiste, ecc - collaboratore saltuario pure de L'Avant-Garde di La Chaux-de-Fonds, per es. nel 1878 a firma J.M.)

Né à Treyvaux (canton de Fribourg) le 31.12.1839, mort à Fribourg le 26.8.1913.

Fils de paysan, Meckler n’apprit à lire qu’à l’âge de 15 ans, quand l’école primaire devint obligatoire. Deux ans après, il commençait à travailler sur les chantiers des lignes ferroviaires, et occupa pendant plus de cinquante ans divers emplois aux chemins de fer sans jamais pouvoir monter en grade en raison de ses positions politiques.
Il fut actif depuis 1875 à la section fribourgeoise de la Fédération jurassienne, envoyant des articles au Bulletin de la Fédération jurassienne, animant des meetings de soutien. Mais il était en même temps à la Société ouvrière des arts et métiers, affiliée à une centrale syndicale réformiste. Dans une bourgade très catholique et conservatrice comme Fribourg, il fallait probablement faire feu de tout bois. C’est ainsi que par la suite il ahéra au Cercle des travailleurs (proche des radicaux, mais où il trouva d’autres anarchistes comme Erlebach ou Ragon), puis fut délégué au Grütli romand, une association ouvrière patriotique affiliée au Parti socialiste.
Depuis 1902, Meckler envoya plusieurs articles à l’Emancipation, organe officiel de la Fédération des sociétés ouvrières de Genève (1902-1904, 52 numéros). En novembre 1906 il fut parmi les fondateurs de l’Union ouvrière des ateliers des chemins de fer, adhérente à la FUOSR, mais il était sur des positions socialistes et électoralistes. Il contribua pourtant à l’Exploitée de Margarethe Faas-Hardegger (1907-1908).
Depuis 1910 il fut correspondant du journal socialiste le Peuple suisse et rédigea ses mémoires en reprenant la plupart de ses articles et de ses interventions. Il demanda une préface à son compagnon Jules Schneider (voir ce nom) qui écrivit : « Il a senti, plus que compris, les causes génératrices de la Révolution en marche et il s’est donné tout entier, sans arrière-pensée, au mouvement qui a fait tressaillir son coeur et son cerveau… »
Le texte a été retrouvé et publié en 2005 seulement.

ME / Pierre Jenny, "La mémoire ouvrière fribourgeoise à travers la vie et les écrits de J. Meckler", UNI Friborgo, 2005