MALON BenoƮt
Giornalista, scrittore, operaio in tipografia, panieraio
Ouvrier teinturier, puis libraire, journaliste et écrivain
Précieux (Loire) 23.6.1841 da Joseph e Benoîte Baleydier - Asnières (Seine) 13.9.1893.
Compagno (o marito) per alcuni anni di LÉO André*.
Aderisce all'Internazionale nel 1865 e delegato al Primo congresso dell'AIT tenuto a Ginevra dal 3-8 settembre 1866. Membro dell'Alleanza della democrazia socialista e del Consiglio generale della Comune di Parigi - poi condannato in contumacia nel 1872 alla deportazione - si rifugia nel giugno 1871 prima a Ginevra, poi nel 1872 a Neuchâtel.
Militante della Section centrale di Ginevra con Gustave Lefrançais, Ostyin, Perrared, poi della Section de propagande et d'action révolutionnaire socialiste di Ginevra, è delegato con J. Guillaume della sezione di Neuchâtel al Congresso della FG del 19.5.1872 a Le Locle. Nel luglio 1872 con la sua compagna André Léo si stabilisce a Chiasso/TI, poi in Italia (Palermo, Milano) da cui viene espulso e rientra in Svizzera, a Lugano.
Nel 1875 con Favre, Zanardelli, Nabruzzi, ecc. fonda a Lugano /TI la Sezione del Ceresio, su posizioni "evoluzioniste" in opposizione alla FG. Di nuovo a Milano nel giugno 1876 e nuovamente espulso dall'Italia nel 1877. Rientra a Lugano e fonda la rivista Le Socialisme progressif (1878, 23 numeri).
Con l'amnistia del 1880 rientra in Francia e si avvicina a Guesde, poi con i "possibilisti" a Brousse. Fondatore e direttore de La Revue socialiste dal 1885, in cui apparirà a puntate l'opera sua più famosa, "Le socialisme intégral".
Né à Précieux (Loire) 23.6.1841 de Joseph et Benoîte Baleydier - mort à Asnières (Seine) 13.9.1893.
Militant de l’Internationale, Malon fut un des délégués parisiens au 1er congrès de l’AIT tenu à Genève du 3 au 8 septembre 1866. En mars 1871, il fut élu membre de la Commune. Avec Jaclard, il organisa la défense des Batignolles, le 22 mai et, le lendemain, fut sauvé par Ferdinand Buisson et sa mère qui le cachèrent. Vers le 15 juillet, il passa en Suisse. Par contumace, le 6e conseil de guerre le condamna, le 30 novembre 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée.
Peu après son arrivée en Suisse, Malon adhéra à la Section centrale de Genève, de tendance marxiste. C’est alors qu’il écrivit son ouvrage La Troisième Défaite du prolétariat français. Le 12 novembre, avec Gustave Lefrançais, B. Malon assistait au Congrès constitutif de la Fédération jurassienne, sans toutefois que l’un ou l’autre eussent été délégués. Ils s’étaient joints, à titre individuel, à Guesde et Joukovsky qui représentaient la Section de propagande et d’action révolutionnaire de Genève. Jusqu’alors, Malon s’était efforcé d’éviter la rupture avec Londres et avait joué un rôle conciliateur. Mais il lui fut demandé, ainsi qu’à Lefrançais, Perrare et Ostyn, membres comme lui de la Section centrale, de choisir entre celle-ci et la Section de propagande et d’action révolutionnaire socialiste de Genève, qui faisait partie de la Fédération jurassienne. Ils optèrent pour la Fédération jurassienne. Malon quitta Genève en février 1872 et s’installa à Neuchâtel où il reprit son ancien métier de vannier auprès de Gaffiot. Le 19 mai, il représentait la section de Neuchâtel au congrès de la Fédération jurassienne au Locle. Vers la mi-juin, il quitta Neuchâtel et alla rejoindre sa compagne André Léo. Malon vécut alors tantôt à Milan, sous le nom de Bréa (nom de jeune fille de Mme André Léo), tantôt à Lugano. Arrêté à Milan le 5 janvier 1876, il fut conduit à la frontière suisse et se fixa alors à Lugano où André Léo vint le retrouver. Mais vers mars 1878, celle-ci écrivait que leur union, rompue depuis longtemps, allait se dénouer par “une séparation de fait”. André Léo retourna à Milan retrouver son fils André.
Malon avait été mis en accusation au congrès de La Haye, en septembre 1872, et proposé pour l’exclusion en raison, disaient certains marxistes, “d’agissements ayant pour but la désorganisation de la Société internationale des travailleurs”. Le congrès ne suivit pas l’accusation et, seuls, Bakounine et J. Guillaume furent exclus.
La collaboration de Malon avec les Jurassiens se traduisit par des articles dans le Bulletin de la Fédération jurassienne et dans l’Almanach du Peuple pour 1872, 1873, 1874. Puis une polémique au sujet de l’État surgit en mars 1876 et, écrit J. Guillaume (op. cit., t. IV, p. 17), “à partir de ce moment, d’ennemi sournois qu’il avait été, il fut notre ennemi déclaré”. Malon se rapprocha alors de Guesde et collabora à son hebdomadaire l’Égalité, 1re et 2e séries, novembre 1877-juillet 1878 et janvier-août 1880. Rentré en France après l’amnistie, il adhéra au Parti ouvrier français. (Pour cette période et les sources, voir le DBMOF.)
FONTI: GB in italiano / ME in francese // Guillaume / Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
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