JEANNERET Gustave Pittore, incisore
Peintre
Môtiers /NE 6.4.1847 da Louis-Auguste e Henriette Oehl - Cressier /NE 13.09.1927 Dal 1888 sposato con Emma Wolfrath.
Dopo un apprendistato di disegnatore industriale in una fabbrica di carta da parati in Alsazia, segue corsi di pittura a Parigi dal 1867. Nell'aprile 1870 aderisce al sindacato parigino dei disegnatori su stoffa, poi, di ritorno in Svizzera, alla Federazione del Giura (FG). Obbligato a rimanervi a causa della guerra franco-prussiana, rientra a Parigi nel luglio 1871, portando nel suo sacco a doppio fondo passaporti che serviranno a facilitare l'evasione di comunardi. Nel febbraio 1872 trova un impiego a Lione, ma torna in Svizzera 2 mesi più tardi e diventa segretario della sezione di Neuchâtel della FG. Ancora a Parigi nel 1873, ma poi rientra a La Chaux-de-Fonds /NE. Farà parte del comitato de L'Avant-Garde di La Chaux-de-Fonds (giugno 1877-dicembre 1878) accanto a Brousse, Spichiger, Schwitzguèbel, Rossel. Sembra abbandonare in seguito le sue idee prudhoniane sul "destino sociale dell'arte": "Ho riconosciuto che l'arte è autosufficiente, ai di fuori di qualsiasi filosofia sociale, senza escludere questa... se abbandono Proudhon è per cadere in un buddismo completo" (lettera a Guillaume, 24.4.1905, AEN). Non rifiuterà all'amico Guillaume di dargli informazioni per la redazione della sua opera sull'Internazionale. Nelle sue opere rappresenta il lavoro agricolo e industriale. Nel 1903-1904 presidente della commissione federale delle belle arti e della Società pittori, scultori e architetti svizzeri.
[Membro del Comitato federale giurassiano accanto James Guillaume, Fritzh Wenker e Henri Robert nel 1877. Poi si stabilisce a Parigi???]
Né à Môtiers (Neuchâtel, Suisse) le 6 avril 1847, mort à Cressier (Neuchâtel) le 13 septembre 1927. Peintre, membre du Comité de la Fédération jurassienne. Après un apprentissage de dessinateur industriel dans une fabrique de papiers peints en Alsace, il travaille à Paris depuis 1867. En avril 1870, il adhère au syndicat parisien des dessinateurs sur étoffe puis, de retour en Suisse, à la Fédération jurassienne. Bloqué à Neuchâtel pendant un an, en raison de la guerre franco-prussienne, il ne rentre à Paris qu’en juillet 1871, apportant dans son sac à double fond des passeporrts qui serviront à facilier l’évasion de communards. En février 1872, Jeanneret trouve un emploi à Lyon, mais il rentre en Suisse deux mois plus tard et devient secrétaire de la section de Neuchâtel de la Fédération jurassienne. Retournant à Paris en 1873, il s’adonne entièrement à la peinture, abandonnant ses idées proudhoniennes sur « la destintion sociale de l’art » : « J’ai reconnu que l’art se suffit à lui-même, en dehors de toute philosophie sociale, sans exclure celle-ci… si je lâche Proudhon c’est pour tomber dans un bouddhisme complet. » (lettre à James Guilllaume, 24 avril 1905, AEN) . Il ne refusera pas toutefois à son vieil ami James Guillaume* de lui donner quelques renseignements pour la rédaction de son ouvrage sur l’Internationale. Gustave Jeanneret est rentré définitivement à Neuchâtel en 1878.
[ME compléments: en juillet 1876, il fut orateur à une assemblée ouvrière à Neuchâtel en soutien à la grève des tailleurs de Lausanne - BFJ] [GB complément: membre de l'Avant-Garde di La Chaux-de-Fonds (1877-1878) avec Brousse, Spichiger, Schwitzguèbel et Rossel - le changement de ses idées est-il arrivé après....????] FONTI:
Guillaume / GB / ME / Marc Vuilleumier, "La correspondance du peintre Gustave Jeanneret", Le Mouvement social 51, 1965 / DHS-DSS / Journal de Genève, 16.4.1879 /
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