DROZ Jules Ernest Sertisseur
Besançon 1.10.1847 da Henry-Frédéric e Sylvie Viant Originario di des Brenets/NE ? o di nazionalità francese?
Domiciliato a Saint-Imier/BE.
Per le vie di fatto del 29.5.1893 alle manifestazioni operaie di fronte alla fabbrica Gygax di Saint-Imier /BE è condannato pesantemente nel maggio 1894, anche perché dichiaratosi anarchico, a 10 mesi di prigione (vedi Dubois, Meyrat, Coullery). Nel gennaio 1894 un rapporto di polizia dichiara che "ha avuto l'impudenza di gridare, a una tavolata dove vi erano altri clienti riuniti, che a St-Imier vi erano dagli 8 ai 10 anarchici e che costoro erano il fior fiore degli onesti del villaggio. Questo Droz è un discolo... Ho già sentito molte volte esprimere lo stupore, come se un individuo simile, straniero per la Svizzera, sia sempre tollerato e non sia stato espulso da tempo". Secondo un rapporto del prefetto del 27.2.1894 "Droz Jules Ernest, soprannominato volgarmente "la merde", si distingua con modalità particolari... sarebbe alquanto necessario sbarazzare St-Imier di questo individuo". Segnalato da un rapporto della polizia francese: "Taglia 1,66, capelli e sopracciglia nere-brizzolate, fronte rotonda, occhi grigio chiaro, naso grosso, bocca media, mento ovale, piccoli baffi neri, viso magro rugoso, tozzo, cicatrice all'angolo dell'occhio sinistro e sulla fronte, schiena curva, spalla una più alta dell'altra" Ancora attivo nel movimento libertario nel XX secolo: infatti, nel 1908 è tra i fondatori del Groupe d’instruction mutuel di Saint-Imier con Alcide Dubois, Jules Coullery, Flotron.
Né le 1er octobre 1847 à Besançon, fils de Henry-Frédéric et de Sylvie Viant, originaire des Brenets (NE), établi à Saint-Imier, "français d'origine" (?). Pour sa participation aux troubles devant la fabrique Gygax à Saint-Imier, le 29 mai 1893, il est condamné à 10 mois de prison. En janvier 1894, un rapport de police relate qu'il "a eu l'impudence de s'écrier, à une table où plusieurs autres consommateurs se trouvaient réunis, qu'ils étaient 8 à 10 anarchistes à St.-Imier et que ceux-ci étaient la fleur des honnêtes gens du village. Le prénommé Droz est un garnement… J'ai déjà maintes fois entendu exprimer l'étonnement, comment il se pouvait qu'un individu pareil, étranger à la Suisse, soit toujours toléré et ne soit pas déjà expulsé depuis longtemps". Selon un rapport du préfet, le 27 février 1894, "Droz Jules Ernest, surnommé vulgairement "la merde", se distingue d'une manière toute particulière… il serait plus que nécessaire de débarrasser St. Imier de cet individu". Son signalement est donné par un rapport français l'année suivante: "Taille 1m66, cheveux et sourcils noirs grisonnants, front rond, yeux gris clairs, nez gros bouche moyenne, menton ovale, petite moustache noire, visage maigre ridé, trapu chauve, cicatrice au coin de l'oeil gauche et sur le front, dos vouté, épaule plus haute que l'autre." En 1908, il sera parmi les fondateurs du Groupe d'instruction mutuelle de Saint-Imier, avec ses vieux amis Alcide Dubois, Jules Coullery et Emile Flotron. Wegen Handgreiflichkeiten 1893 an der Arbeiterdemonstration gegenüber der Fabrik Gygaz in Santi-Imier/BE 1894 zu schwerer Strafe (10 Monate Gefängnis) verurteilt, auch weil er sich als "Anarchist" deklariert hatte (siehe Dubois, Meyrat, Coullery). Aktiv in der Bewegung noch im XX. Jahrhundert, 1908 ist er nämlich unter den Gründern des Groupe d’instruction mutuel in Saint-Imier.
FONTI:
GB / ME / Nicolet, in Les Temps Nouveaux No 2, 11-17.5.1895 - riguardante il processo / AFS: E21 13993 / Etat signalétique confidentiel des anarchistes étranger non expulsés, résidant hors de France, mars 1895 (note de Dominique Petit)
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