PILET Lucien
orologiaio bulinista
Guillocheur
Deceduto a Saint-Louis (Missouri) il 28.4.1883.
Di origine bernese, membro della sezione di Sonvilier BE della Federazione del Giura. Lascia la Svizzera per emigrare negli USA, probabilmente a fine 1872. In effetti nel gennaio 1873 si trova una sua traccia su una lista di sottoscrizione di un versamento di 2 dollari in favore delle vedove e degli orfani dei combattenti della Comune di Parigi.
Lavora a Boston alla fabbrica Howard, e diventa rapidamente uno dei militanti più attivi dell'AIT della città, così come testimoniano i suoi versamenti al Bulletin de l'Union républicaine di cui diventa l'agente a Boston, nel cui conto risultano 21 suoi abbonamenti nel gennaio 1875, poi altri 10 in luglio dello stesso anno, ma pure corrispondenze e importi importanti raccolti in favore dei comunardi deportati nella Nuova Caledonia (55 dollari in ottobre 1874, 33 dollari nel gennaio 1875). Collabora più volte al Bulletin de la fédération jurassienne, in cui risulta nel febbraio 1875 un articolo interessante riguardante l'arrivo di operai cinesi nelle fabbriche di orologi a San Francisco.
Nel 1875 abitava a Boston.
Ouvrier horloger bernois, guillocheur, membre de la section de Sonvillier de la fédération jurassienne de l’AIT, Lucien Pilet quitta la Suisse pour partir s’installer en Amérique, vraisemblablement fin 1872. On trouve en effet trace sur une liste de souscription d’un versement de 2 dollars qu’il effectua au bénéfice des veuves et des orphelins des combattants de la Commune de Paris en janvier 1873.
Ayant trouvé du travail à Boston (Massachusetts), sans doute à la fabrique Howard, Lucien Pilet devint rapidement un des militants les plus actifs de l’AIT dans cette ville, ainsi qu’en témoignent ses envois d’argent au Bulletin de l’Union républicaine, dont il devint l’agent à Boston et pour le compte duquel il plaça 21 abonnements en janvier 1875, puis 10 autres en juillet de la même année, mais aussi ses correspondances et les sommes importantes collectées au bénéfice des communards déportés en Nouvelle Calédonie (55 dollars en octobre 1874, 33 dollars en janvier 1875). On lui doit également plusieurs correspondances publiées dans le très anti-autoritaire Bulletin de la fédération jurassienne, dont l’une particulièrement intéressante en février 1875 concernait l’arrivée d’ouvriers chinois dans les fabriques d’horlogerie de San Francisco (Californie).
En 1875 Lucien Pilet habitait à Boston, 7 Province Court. Il serait mort à Saint Louis (Missouri) le 28 avril 1883.
FONTI: ME // Notice de Michel Cordillot, La sociale en Amérique, Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux Etats-Unis (1848-1922), Paris 2002 / Bulletin de la Fédération jurassienne, 11 janvier, 8 novembre 1874, 14 février, 21 mars 1875 / Missouri Death Records 1834-1910.
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