CLUZEL Jean dit Jeannot Operaio metallurgico
Ouvrier métallurgiste
Vienne (Francia - Isère) 26.6.1925 - Canada fine 2010.
Nel corso della Resistenza Cluzel aveva conosciuto degli anarchici spagnoli. In seguito, per gusto d'avventura o per altre ragioni, si era ingaggiato nella guerra d'Indocina. Nel 1959 era tornitore qualificato in una fabbrica di Annemasse. Con Alain Thévenet, allora liceale, fondò il gruppo Durruti-Berneri della Fédération anarchiste che riunì alcuni giovani operai e apprendisti, gruppo che si estese fino a Thonon, dove Cluzel aveva degli ex compagni della resistenza. Il gruppo cercò di attivarsi nel sindacalismo e di partecipare alla resistenza alla guerra d'Algeria; era in contatto con André Bösiger* di Ginevra. Aprì un bar in un quartiere operaio con la speranza di trasformarlo come luogo di propaganda, senza successo. In seguito anche a problemi coniugali, partì per Sète volendo imbarcarsi, ma non vi riuscì. Militò nel gruppo Varlin dell'ORA di Nizza, poi ritornò nella Alta Savoia. Negli anni '80 partecipa alle attività della CARG (coordinazione anarchica della regione ginevrina). Pensò pure di stabilirsi in una comunità di Longo MaÏ, in cui il suo mestiere di tornitore poteva essere utile. Recandosi regolarmente dalla figlia, stabilita nel Québec, Cluzel finì poi per stabilirsi.
Né à Vienne (Isère) le 26 juin 1925, mort au Canada en 2010. Militant de la Fédération anarchiste, de l’ORA, de la CARG. C’est pendant la Résistance que Jean Cluzel avait rencontré des anarchistes espagnols. Par la suite, par goût de l’aventure ou pour toute autre raison, il s’était engagé pendant la guerre d’Indochine. En 1959, il était fraiseur tourneur qualifié dans une usine d’Annemasse (Haute-Savoie). Avec Alain Thévenet, alors lycéen, il fonda le groupe Durruti-Berneri de la Fédération anarchiste qui a réuni quelques jeunes ouvriers ou apprentis et s’est étendu jusqu’à Thonon, où Cluzel avait des copains anciens résistants. Le groupe essaya de faire du travail syndical et de participer à la résistance à la guerre d’Algérie ; il était en contact avec André Bösiger à Genève. Jeannot Cluzel ouvrit un café dans un quartier ouvrier, dans l’espoir de voir celui-ci se transformer en lieu de propagande. Faute de succès, et suite à des problèmes conjugaux, il partit pour Sète dans l’espoir de s’embarquer, mais sans réussir. Il fut ensuite membre du groupe Varlin de l’ORA de Nice puis revint en Haute-Savoie. Dans les années 1980, il participa régulièrement aux activités de la CARG (coordination anarchiste de la région genevoise). Il songea aussi à s’établir dans une des communautés de Longo Maï, où son métier de tourneur pouvait être utile. Se rendant régulièrement chez sa fille, établie au Québec, Jean Cluzel finit par s’y établir, et c’est là qu’il est mort à la fin de l’année 2010. FONTI: ME / Dictionnaire des anarchistes
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