COULLERY Jules
Operaio, artigiano, rappresentante, piccolo commerciante
Remonteur
24.7.1864 - Saint-Imier BE 26.7.1934
Originario di Fontenais JU.
Dom. a Saint-Imier /BE.
Nel 1889 è sotto inchiesta per un volantino di protesta "Manifeste des anarchistres suisses" (francese e tedesco) diffuso in tutta la Svizzera (vedi Réveil - vedi pure A. NICOLET*). Nel 1892 con Alcide Dubois, Albert Nicolet pubblica a nome di Un groupe d’anarchistes suisses “Les anarchistes et ce qu’ils veulent – dialogue entre ouvriers”, opuscolo di 32 pp.
Nel febbraio 1894, sotto inchiesta per la sua partecipazione alla manifestazione contro la fabbrica Gygaz, un rapporto di polizia segnala che distribuisce il giornale ginevrino L'Avenir. Nel maggio 1894 viene condannato pesantemente (vedi Dubois Alcide*) a 10 mesi di carcere per la manifestazione sopracitata del 1893.
Il 24 settembre 1894 fu oggetto di un decreto "preventivo" di espulsione dalla Francia, e da notificare in caso di sua presenza.
Attivo nel 1908 nel Groupe d’instruction mutuelle di St. Imier con Ernest Droz, A. Dubois, Flotron.
Membro assai attivo della Libre Pensée, partecipa al congresso di Yverdon nel 1921.
Diffusore del Réveil di Ginevra.
Intervento di L. Bertoni al crematorio di La Chaux-de-Fonds.
Né le 24 juillet 1864, originaire de Fontenais; mort à Saint-Imier le 26 juillet 1934.
En 1889, une enquête est instruite contre un groupe d'anarchistes (voir Nicolet) pour avoir publié et diffusé l'affiche bilingue Manifeste des anarchistes suisses (en français et allemand). En 1892, avec ses compagnons Alcide Dubois et Albert Nicolet, il publie sous le nom Un groupe d'anarchistes suisses Les anarchistes et ce qu'ils veulent, dialogue entre ouvriers, une brochure de 32 pages. En mai 1894, il est un des principaux accusés des troubles lors de la manifestation contre l'entreprise Gygax à Saint-Imier (voir Alcide Dubois) et condamné à 10 mois de prison.
En février 1894, alors qu'il est sous enquête, un rapport de police signale qu'il distribue le journal genevois L'Avenir. Le 24 septembre 1894 il fut l’objet d’un arrêté "préventif" d’expulsion de France à lui "notifier en cas de découverte".
On le retrouve en 1908 dans le Groupe d'instruction mutuelle de Saint-Imier, avec Alcide Dubois, Ernest Droz et Emile Flotron. Membre de la Libre Pensée, il participe à son congrès d'Yverdon en 1921.
FONTI:
GB / ME // Rév. No 905 25.8.1934 // AFS: E21 13993 // La Sentinelle, 31.7.1934 //
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