CARRY Marcel Virgile Falegname, parchettista
Menuisier, parqueteur
Besançon 27.8.1863 - Sposa Léa Perrenoud nel 1889 a La Chaux-de-Fonds/NE.
Partecipa a riunioni anarchiche a La Chaux /NE, ma si distingue soprattutto per piccoli delitti e dispute. Alla fine del 1892 risiede a Ginevra /GE dove per un certo periodo condivide la camera con Pauwels* e partecipava al gruppo anarchico locale. Nel gennaio 1893 arrestato dopo un tentativo di furto alla chiesa russa, e condannato in giugno a 4 anni di prigione. Uscì dal processo gridando "viva l'anarchica, viva la rivoluzione sociale, viva le Père Peinard". Estradato a la Chaux-de-Fonds per un processo per furto, viene condannato a 6 mesi di prigione il 20.10.1893; a fine pena rinviato a Ginevra per fare i suoi 4 anni di prigione. Aveva scritto dalla prigione diverse lettere "a un giornale ravacholista di Parigi", dove scriveva: "Pensate a vendicare i Ravachol, i Duval, i Pini, i Simon detto Biscuit e gridate con me: Morte ai borghesi, morte agli sfruttatori, viva l'anarchia, viva la rivoluzione sociale". In seguito lavorò come parchettista a Losanna /VD, sempre vigilato dalla polizia.
Né à Besançon le 27 août 1863.
Carry se maria à La Chaux-de-Fonds en 1889 avec Léa Perrenoud. Il participa à des réunions anarchistes dans cette ville, mais se distingua surtout par de petits délits et des disputes. Fin 1892, il se trouvait à Genève, où il partagea un temps sa chambre avec Pauwels (voir ce nom) et participait au groupe anarchiste local. En janvier 1893, il fut arrêté après une tentative de vol à l'église russe, et condamné en juin à 4 ans de prison. Il sortit du procès en criant "vive l'anarchie, vive la révolution sociale, vive le Père Peinard". Extradé à La Chaux-de-Fonds pour un procès pour vol, il y fut condamné à six mois de prison le 20 octobre 1893; après avoir purgé sa peine, il fut renvoyé à Genève pour y faire ses quatre ans de prison. Il avait depuis la prison écrit plusieurs lettres à "un journal ravacholiste de Paris", où il écrivait notamment: "Songez à venger les Ravachol, les Duval, les Pini, les Simon dit Biscuit et criez avec moi: Mort aux bourgeois, mort aux exploiteurs, vive l'anarchie, vive la révolution sociale". Par la suite, il travailla comme parqueteur à Lausanne, et la police de sûreté l'avait toujours à l'œil.
FONTI: ME — Claude Cantini, La lutte contre les anarchistes, in "Pour une histoire de gens sans histoire", 1995 — Le Père peinard 189, 20 octobre 1892, "Babillarde suisse" — Journal de Genève, 1893, passim — David Burkhard, La répression des anarchistes dans le canton de Neuchâtel au temps de la propagande par le fait, 1878-1895, mémoire de licence, Université de Neuchâtel, 2010 — GB: Gazette de Lausanne 10.10.1893, 31.1.93 //
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