Peintre, dessinateur

illustratore, pittore

Né à Bordeaux (Gironde) le 9 juillet 1844, mort à Paris en décembre 1909.

D’origine polonaise, « de taille moyenne, assez gros, ayant une longue barbe blonde, le visage doux, l'oeil bleu », Slom avait participé, en 1871, au mouvement insurrectionnel. Secrétaire de Raoul Rigault, il se trouvait avec ce dernier, le 24 mai, dans l’hôtel de la rue Gay-Lussac où Gustave Chaudey, ancien adjoint au maire de Paris, se fit prendre et exécuter avec trois gendarmes. Condamné à mort (il lui était notamment reproché d’avoir fait une allocution aux Gardes nationaux pour qu’ils exécutent les gendarmes otages), Slom réussit à gagner Genève.

Il donna des cours du soir de « dessin d’imitation et d’ornementation » à Lausanne puis travailla à Vevey avec Elisée Reclus, dont il illustra plusieurs volumes de la Nouvelle Géographie universelle. Ami de Gustave Courbet, il fit son portrait sur son lit de mort.

De retour à Paris après l’amnistie, en janvier 1882, il dessina pour des revues et des maisons d’édition.

Sa fille Olga, peintre elle aussi, réalisa l’ex-libris de Lucien Descaves.

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Un complemento alla vostra biografia di SLOM. Io lavoro sul pittore Gustave Courbet e ho trovato questi complementi a Parigi (archives de la prefecture de police) e nell'archivio di La Tour-de-Peilz e nelle Archives Cantonales Vaudoises (Chavannes-Renens, VD).

Pierre Chessex (giugno 2025)

Né à Bordeaux (Gironde), André Slomczynski vécut à Paris en tant qu’artiste. Par contumace, le 10e conseil de guerre le condamna, le 4 janvier 1873, à la peine de mort pour participation à la Commune de Paris. Réfugié à Genève, il assistait aux réunions politiques des proscrits français. Comme dessinateur, il collabora à L’Illustration, au Monde illustré et à la Suisse illustrée. Il habita Lausanne de décembre 1872 à l'été 1874 avec un permis de tolérance du département cantonal de Justice et Police (Archives Cantonales Vaudoises). Il fut un temps secrétaire d’Élisée Reclus alors installé à Vevey et exécuta quelques dessins pour sa Géographie universelle. Intime de Courbet à La Tour-de-Peilz. Selon le registre des permis de séjour des archives communales de La Tour-de-Peilz, Slom vécut à Bon Port (« chez Courbet ») du 24 novembre 1876 jusqu’au début de 1878. Il réalisa un croquis du peintre sur son lit de mort (Musée Courbet, Ornans). Il fut nommé expert (avec François Bocion) lors de l'inventaire après-décès du peintre le 12 décembre 1878 (ACV). Il retira ses papiers de La Tour-de-Peilz le 12 février 1880, se rendit à Vevey (rue du lac 25) et exposa avec cette adresse au Salon des artistes français en 1880 et 1881. Il revint à Paris en janvier 1882 où il collabora avec L’Illustration et les éditions Hachette. Expose encore aux Salons de 1883 et 1886.

ME-GB/ Edgar Monteil, L’exécution de Gustave Chaudey et de trois gendarmes, Paris 1885 – Lucien Descaves, Philémon vieux de la vieille – Pierre Chessex, Courbet et la Suisse – Gazette de Lausanne, octobre 1873 – Le Figaro, 28 déc. 1909 - DBMOF / complemento 28.6.1925 di Chessex, vedi testo /