RODRIGUEZ Léon Armand (Bertran, Leduc, etc.)
Falsario, venditore ambulante
faux monnayeur
Parigi 16.2.1878 - 17.10.1969.
Disertore nel 1899, trascorre alcuni anni di carcere per diversi delitti in Francia e in Inghilterra; qui, imparerà l'inglese e il mestiere di tipografo. Fu implicato nell'affare della banda à Bonnot. Arrestato a Lille il 12.3.1912, beneficiò di un'assoluzione al processo, ma venne condannato ai lavori forzati per fabbricazione di moneta falsa. Evaso dalla Guyane, visse dapprima in Venezuela poi a New York, dove incontrò dei partigiani delle colonie anarchiche. Verso il 1933 si stabilì in Costa Rica presso altri compagni della colonia di Mastatal, dove vi rimase per ca 1 anno. In seguito nuovamente incarcerato in Venezuela, poi si rifugiò a Trinidad e raggiunse l'Europa, installandosi a Torino.
Nel 1939 entra in Svizzera, a Losanna /VD, diventando venditore ambulante di sapone, ma venne arrestato a Ginevra /GE alla fine di aprile 1940 perché senza patente; le sue impronte digitali inviate alla polizia francese permisero di identificarlo. Internato nel campo di Witzwil /BE, riesce nuovamente ad evadere, stabilendosi a Losanna dove continuò le sue attività grazie a documenti di identità di un compagno.
Alla fine della guerra ritornò in Italia ed inseguito, grazie alla prescrizione dei suoi delitti, in Francia. Ritornerà ancora in Costa Rica e in Venezuela per ritrovare vecchie amiche, ma a 82 anni rientrò definitivamente in Francia, dove passò gli ultimi anni in una casa di riposo a Issy-les-Moulinaux, nei sobborghi di Parigi. Scrisse articoli per Défense de l'Homme e per Contre-Courant con lo pseudonimo di Bertran.
Rodriguez ha utilizzato numerosi pseudonimi e documenti di identità: Ernest Bertran, Leduc, Benjamin Bolamar, Sieronski, Daucho, Durol, Duez, Delisle, Duchesse, Roger... La sua autobiografia non venne mai pubblicata.
Né à Paris le 16 février 1878, mort le 17 octobre 1969.
Léon Rodriguez, déserteur en 1899, passa plusieurs années en prison en France et en Angleterre pour divers délits ; c’est là qu’il apprit l’anglais et le métier de typographe. Il fut impliqué dans l’affaire de la bande à Bonnot. Arrêté à Lille le 12 mars 1912, il bénéficia d’un acquittement lors du procès, mais fut condamné pour fabrication de fausse monnaie aux travaux forcés. Evadé de Guyane, il vit d’abord au Venezuela puis à New York, où il rencontre des partisans de colonies anarchistes. Vers 1933, il s’établit au Costa Rica près d’autres camarades de la colonie de Mastatal, où il reste un an environ. Il va ensuite faire de la prison au Venezuela, se réfugier à Trinidad puis regagner l’Europe, où il s’installe à Turin. En 1939 il passe la frontière suisse et devient vendeur de savon en porte à porte à Lausanne, mais à la fin avril 1940 il est arrêté à Genève pour défaut de patente ; ses empreintes digitales envoyées à la police française permettent de l’identifier. Interné dans le camp de Witzwil/BE, il parvient une fois encore à s’évader et à regagner Lausanne, où il reprend ses activités grâce aux papiers d’un camarade. A la fin de la guerre, il retourne en Italie et peut aussi entrer en France grâce à la prescription de ses délits. Il se rendra encore au Costa Rica et au Venezuela retrouver d’anciennes amies, mais à 82 ans il rentre définitivement en France où il passe ses dernières années dans une maison de retraite à Issy-les-Moulineaux, en banlieue parisienne. Il écrivit des articles pour Défense de l’Homme et pour Contre-Courant, sous son pseudonyme de Bertran.
Léon Rodriguez a utilisé de très nombreux pseudonymes et papiers d’identité : Ernest Bertran, Leduc, Benjamin Bolamar, Sieronski, Daucho, Durol, Duez, Delisle, Duhesse, Roger… Il avait rédigé son autobiographie, qui n’a jamais été publiée.
FONTI: ME / DIMA / Malcom Menzies, Mastatal, Bassac 2009 / Gazette de Lausanne, 2 mai 1940 / Marianne Enckell in AEHMO No 39, 2023 /
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