BABICK Jules-André-Nicolas
Professore, consigliere, profumiere
Professeur, conseiller, parfumeur
Varsavia 29.6.1820 (o 20.5.1819?) - Ginevra 14.6.1902 (13.6.1902)
Membro della Comune di Parigi dal 26 marzo 1871, poi ministro dell'istruzione pubblica e dei culti della Comune. Massone.
Dopo la disfatta della Comune, riesce a rifugiarsi a Ginevra. Membro della Section de propagande et d'action révolutionnaire socialiste costituita l'8.9.1871 dall'iniziativa dei proscritti francesi. Il 5 settembre 1873 partecipa al congresso della Federazione del Giura (FG) di Ginevra. Nel 1878 partecuipa ancora agli incontri dei comunardi in esilio.
In seguito diventa l' "apostolo della rivoluzione sociale e... della religione fusionienne" (di sua invenzione) e "inventore e unico depositario dell'acquavite salutaria, chiamata Babickine".
Nel 1880 non gli viene concessa l'amnistia dalla Francia. Nel marzo 1882 oratore al funerale di Poux, colonnello della guardia nazionale della Comune.
Non sempre ben visto/amato dai comunardi "proletari" in Svizzera.
Membre de la Commune de Paris dès le 26.3.1871, puis ministre de l'instruction publique et des cultes de la Commune. Franc-maçon.
Après la défaite de la Commune, gagne la Suisse, Genève. Il appartint à la Section de propagande et d'action révolutionnaire socialiste constitué le 8.9.1871 sur l'initiative des proscrits français. Le 5.9.1873 participe au congrès de la FG de Genève. Le rapport de police -- B a/944 -- qui rapporte ce fait parle de la Section centrale de propagande et d'action révolutionnaire socialiste de Genève. Il s'agit là de deux sections : la section centrale qui fut marxiste, la section de propagande et d'action révolutionnaire socialiste devenue rapidement hostile au Conseil général influencé par Marx. En 1878, il participait encore aux réunions des communards exilés.
Ensuite il devient l' "apôtre de la révolution sociale et de la religion fusionienne" (...de son invention) et "inventeur et unique dépositaire de l'eau de vie salutaire, dite Babickine".
En mars 1882 discours sur la tombe du dr. Poux, colonel de la garde nationale de la Commune.
FONTI:
GB-ME / DBMOF / Gazette de Lausanne, 31.1.1894, 14.6.1902 / Journal de Genève, 18.6.1902 /
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