GUIGUI-THÉRAL Albert (Varlin dans la Résistance) Meccanico, correttore, sindacalista
Métallurgiste puis correcteur, syndicaliste
Algeri 26.3.1903 - Thônex /GE 5.8.1982
Trascorso l'infanzia a Parigi, ritorna in Algeria nel 1918, dove lavora come meccanico. Molto attivo negli scioperi metallurgici, venne condannato a 2 mesi di prigione per propaganda libertaria. Di ritorno a Parigi nel 1922, riprese la sua attività militante, che a più riprese gli causò la perdita del posto di lavoro. Dopo un tentativo infruttuoso di organizzare un falansterio in Algeria, ritorna in Francia, militando nella Fédération CGT dei metalli, dove si oppose all'influenza del Partito comunista. Ha redatto l'articolo Métallurgie dell' "Encyclopédie anarchiste". Nel 1926-1927 era amministratore del mensile La Voix du Travail, diretta da Pierre Besnard. Nel 1928, collabora al giornale Le Libertaire, animando la Tribune syndicale fino alla sua partenza negli USA nell'ambito del suo lavoro. Ritornato in Francia diventa correttore di bozze nel 1932, proseguendo la sua azione all'Union Départementale CGT della Regione parigina; in particolare era incaricato dal 1936 nell'aiuto ai sindacalisti spagnoli. Collaborò pure con articoli a l'Homme réel, "revue du syndicalisme et de l'humanisme", diretta da Pierre Ganivet. Arrestato nel giugno 1940, poi rilasciato, si rifugiò nella zona libera (Tolosa poi Lione) e prese una parte attiva alla resistenza accanto a Jean Moulin. In nome della CGT clandestina si presentò a Londra per cercare aiuto al generale de Gaulle, poi a Filadelfia presso l'OIT (Organizzazone internazionale del lavoro). Rientrò a Parigi con l'esercito di liberazione, poi ottenne nel dopoguerra un posto a Ginevra/GE in seno all'OIT, dove proseguì un attivo lavoro sindacale.
Né à Alger le 26 mars 1903, mort à Thônex (Genève) le 5 août 1982.
Après une enfance à Paris, il retourna en Algérie en 1918, où il travailla comme mécanicien et commence à militer. Très actif durant les grèves de la métallurgie, il fut condamné à 2 mois de prison pour propagande libertaire. De retour à Paris en 1922, il reprit son activité militante, ce qui lui valut à plusieurs reprises de perdre son emploi. Après une tentative infructueuse d'organiser un phalanstère en Algérie, il revint en France et milita à la Fédération C.G.T des Métaux, où il s'opposait à l'emprise du Parti communiste. Il a rédigé l’article Métallurgie de l’Encyclopédie anarchiste. En 1926-1927, il était administrateur du mensuel la Voix du Travail, dirigé par Pierre Besnard. En 1928, il collaborait au journal Le Libertaire; il y anima la Tribune syndicale jusqu'à son départ pour les États-Unis dans le cadre de son travail. Revenu en France, il devint correcteur d'imprimerie en 1932, et poursuivit son action à l'Union Départementale CGT de la Région Parisienne; il y était notamment chargé à partir de 1936 de l'aide aux syndicalistes espagnols. Il donna des articles à l’Homme réel, « revue du syndicalisme et de l’humanisme » dirigée par Pierre Ganivet. Arrêté en juin 1940, puis relâché, il se replia en zone libre (Toulouse puis Lyon) et prit une part active à la résistance aux côtés de Jean Moulin. Il alla au nom de la C.G.T clandestine chercher de l'aide à Londres, auprès du général de Gaulle puis à Philadelphie auprès de l'O.I.T (Organisation Internationale du Travail). Il rentra à Paris avec les armées de libération, puis obtint après-guerre un poste à Genève, au sein de l'O.I.T., où il poursuivit un actif travail syndical. Œuvres: A. Guigui et P. Ganivet, "Le contrôle ouvrier", L'Homme réel, juin 1934 (et autres articles en 1935-1936.). "Epuration et syndicalisme", La Révolution prolétarienne, juillet 1950. FONTI: ME / Dolléans, Hist. mouv. ouvrier / Ephéméride anarchiste
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