ROUGEOT FĂ©lix, Raphael
Impiegato
Employé
Auxonne (Côte-d'Or) 14.12.1841 - Marin-Epagnier NE 14.3.1891
Sposato in Svizzera nel 1875, un figlio nato nel 1878.
Impiegato alla compagnia di assicurazione L'Abeille, viene condannato in contumacia nel luglio 1857 a Belfort a 1 mese di prigione per contrabbando. Dal 1871, nel corso della Comune, è assessore a Lattapy, segretario generale della delegazione presso la Marine fédérée e il 28 ottobre 1872 viene condannato in contumacia dal 19o consiglio di guerra, alla deportazione semplice.
Infatti Rougeot nel frattempo si era rifugiato in Svizzera, a Porrentruy/BE (oggi JU), lavorando come viaggiatore di commercio per James Guillaume, che dirigeva allora la tipografia paterna a Neuchâtel. In seguito fu fabbricante del "rosso" per pulire i metalli per l'orologieria, ... un nome predestinato, dicevano gli amici giurassiani.
Aderisce alla sezione necocastellana dell'Internazionale. Traferistosi a La Chaux-de-Fonds /NE, il 27 e il 28 aprile 1873 assistette al congresso della FG, di cui fu uno dei tre segretari, scelti "secondo l'uso... al di fuori dei delegati" (Bulletin de la Fédération jurassienne).
Aministiato dalla Francia nel 1879.
Auxonne (Côte-d'Or) 14.12.1841 -
Employé à la compagnie d'assurances "L'Abeille", Félix Rougeot avait été condamné, par défaut, à un mois de prison et 500 f d’amende pour contrebande, le 19 juillet 1857, à Belfort. En 1871, sous la Commune, il était adjoint à Lattapy, secrétaire général de la délégation à la Marine fédérée; il fut condamné par contumace, le 28 octobre 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple.
Rougeot s’installa à Porrentruy/BE (aujourd'hui JU), où il se maria le 18 décembre 1875 et eut un enfant en 1878. Voyageur de commerce pour J. Guillaume, qui dirigeait alors l’imprimerie paternelle à Neuchâtel, il fut ensuite fabricant de « rouge » à polir les métaux, pour l’horlogerie, ce à quoi son nom l’avait prédestiné, disaient ses amis jurassiens. Il adhéra à la section neuchâteloise de l’Internationale.
Les 27 et 28 avril 1873, il assista au congrès de la Fédération jurassienne dont il fut un des trois secrétaires choisis, « selon l’usage [...] en dehors des délégués » ; il habitait alors à La Chaux-de-Fonds (Bulletin de la Fédération jurassienne, n° 9, 1er mai 1873).
Rougeot fut amnistié en 1879. Il mourut le 14 mars 1891 à Marin-Epagnier (NE).
FONTI:
ME-CIRA // DIMA // Bulletin de la Fédération jurassienne, No 9, 1.5.1873 //
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