NAGLIA Gaetano Calzolaio
Cordonnier
Ravenna 7.2.1851 da Medardo e P. Frignani - Internazionalista, nel 1874 subisce l'ammonizione e l'anno dopo viene dapprima condannato a 2 mesi di carcere e a 6 di sorveglianza speciale, poi assegnato per 3 anni al domicilio coatto a Favignana e Lampedusa.
Nei confronti delle scelte legalitarie di Costa si schiera a fianco degli anarchici intransigenti e sempre sottoposto a controlli, ripara nel 1882 in Svizzera, a Ginevra /GE dove fa parte della Section de propagande, assieme a Jean Grave (responsabile de Le Révolté), Antoine Perrare, Jules Alexandre Sadier, Dumartheray, Herzig, Innocenti, Jacques Cretton, e nel contempo fonda il Gruppo anarchico italiano.Venne arrestato nel settembre 1885 per furto di orologi; lo si considerava "uno degli anarchici più agitati di Ginevra". La sua attività gli valse probabilmente un'espulsione cantonale nel 1886.
Si trasferisce a Marsiglia nel 1887 e risulta assai attivo nella colonia italiana, fondando con Francini e Farini tre gruppi anarchici (quartier Vendoume, Belle de Mai e Endoume), tessendo contatti con l'Italia, la Svizzera, la Spagna e l'Inghilterra. Nel dicembre 1889 viene arrestato perché in una perquisizione nel suo appartamento vengono trovate cartucce di dinamite e di chassepot vuote "destinate sicuramente ad essere caricate con la dinamite". Verrà espulso dalla Francia il 23.4.1890. Il suo nome appare nell' "Album photographique des individus qui doivent être l'objet d'une sruveillance spéciale aux frontières".
[DIMA/Bettini, ecc.: e nel marzo 1890 ??? fonda con Decimo Garinei L'Anarchia (bilingue - 18 marzo e aprile 1890 - gerenti Charles Mercier e Louis Morel - collaboratori: Baccheri, Gorini, Vaccari, Victor Villagi, Théodore Jean), interrotto dopo due numeri per mancanza di fondi e perché Naglia venne condannato ad 1 mese di carcere per detenzione di dinamite????].
Ritornato a Ravenna è fra i promotori delle leghe di resistenza dei calzolai e dei muratori e nel 1898 collabora alla costituzione di una federazione ravennate. Per alcuni anni, oltre a Ravenna, risiede a San Remo presso il figlio, poi ancora a Marsiglia. Ritorna definitivamente a Ravenna nel 1911, dove fino al 1918 continua a professare le sue idee senza però dar più rilievo a speciali rimarchi. Un'ultima segnalazione del 1928 lo vuole tra i ricoverati di un istituto di mendicità a Ravenna.
Né à Ravenne le 7 février 1851. Marié et père d’un enfant, Gaetano Naglia, avait été très actif en Italie où, militant de l'Internationale, il fut condamné vers 1875 à deux mois de prison et six mois de surveillance spéciale, puis fut assigné à résidence pour trois ans à Favignana et Lampedusa. Considéré comme un anarchiste intransigeant, il était constamment surveillé et en 1882 s’exilait en Suisse où, à Genève, il allait être membre de la Section de propagande aux cotés notamment de Jean Grave, Antoine Perrare, Jules Alexandre Sadier, Dumartheray, Herzig et Jacques Cretton et y participa à la fondation du groupe anarchiste italien. Il fut arrêté en septembre 1885 pour un vol de montres; on le considérait comme "un des anarchistes italiens les plus remuants de Genève". Son activité révolutionnaire lui valut d’être expulsé vers 1886. En 1887 il se fixait à Marseille, où, en compagnie de Francini et de Farini, il allait déployer une très grande activité au sein de la colonie italienne. Il constitua à cette époque trois groupes anarchistes (quartier Vendoume, Belle de Mai et Endoume) et entretint des rapports avec l’Italie, la Suisse, l’Espagne et l’Angleterre. En 1890, avec Decimo Garinei, il contribua à la fondation du journal L’Anarchia (Marseille, 2 numéros, 18 mars et avril 1890) dont il était le directeur et dont la gérance fut assurée par les compagnons français Charles Mercier et Louis Morel. Sur le premier numéro, publié à l’occasion de l’anniversaire de la Commune, on pouvait lire dans un encart en français : « De tous les mouvements révolutionnaires qui ont eu lieu dans le courant de ce siècle, celui du 18 mars 1871 fut le seul qui eut lieu d’une façon anarchique, c’est-à-dire, spontanément et sans commandement ». La rédaction du journal était assurée entre autres par Baccheri, Gorini, Salvatore, Vaccari et Victor Villagi qui se réunissaient chaque jour au bar de la dégustation, 30 quai du Port Il tenta à cette époque de monter une imprimerie clandestine, projet qui n’aboutit pas. Selon Le Journal de Genève, il avait été arrêté fin décembre 1889, suite à une perquisition de son domicile où la police avait trouvé des cartouches de dynamite et de fusil. Condamné à un mois de prison, il fut expulsé par arrêté du 23 avrtil 1890. Son nom figure dans l’Album photographique des individus qui doivent être l’objet d’une surveillance spéciale aux frontières (Paris, Imprimerie Chaix, septembre 1894). Retourné à Ravenne, Gaetano Naglia y fut l'un des organisateurs d'une Société de résistance des codonniers et des maçons. En 1898 il collabora à la constitution d'une Fédération anarchiste provinciale. Il résida ultérieurement quelque temps à San Remo chez son fils, puis de nouveau à Marseille, avant de revenir définitivement à Ravenne en 1911 où il continua de défendre les idées libertaires. En 1928 il était signalé comme pensionnaire d'un asile pour mendiants à Ravenne. FONTI: GB-ME // DIMA // Emilio Gianni, "L'Internazionle italiana fra libertari ed evoluzionisti", Pantarei 2008 // L. Bettini "Bibliografia...", tomo II // Journal de Genève, 3-9-1885 e 27.12.1889 (a proposito del suo arresto a Marsiglia) // [Casell.pol.centr. di Roma-non visionato] //
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