CANTIE (Cantié) Eugène, Romain Aggiustatore-meccanico
Ajusteur mécanicien
Tolosa 1868 -
Cantié, disertore francese, si rifugia a Carouge/GE e segnalato dalla polizia nel 1890, poi espulso dal Canton Ginevra. Verrà in seguito espulso dalla Svizzera con altri 35 anarchici il 23.9.1898 (vedi per altri info: ARCHIMEDE Guido *).
Nel 1902, rientra comunque in Svizzera, nel Canton Ginevra: "Cantié, cet anarchiste expulsé par le Conseil fédéral, qui rentra récemment sur le territoire suisse, était en affaires avec un cafetier. Ce dernier lui avait dit qu'il ne risquait rien et que la police ne s'apercevrait pas de sa présence sur le territoire genevois. Le tribunal de simple police, considérant que Cantié a fait dix jours de prison préventive, et cela de façon peut-être discutable, l'a condamné a cinq francs d'amende seulement" (Gazette de Lausanne).
Né à Toulouse (Haute-Garonne) en 1868.
Eugène Cantié avait déserté de l’armée française et était passé en Suisse où la police dans les années 1890 signalait sa présence à Carouge (Genève). Qualifié « d’anarchiste dangereux » il fut expulsé du canton de Genève. Le 23 septembre 1898, il fut expulsé de Suisse avec 35 autres anarchistes : "Il résulte des rapports de police présentés par les cantons que les individus énumérés ci-desous int coopéré à la propagande anarchiste ou sont des anarchistes dangereux. Certains d’entre eux ont glorifié des attentats anarchistes, ou ont déjà subi des peines pour délits de droit commun ou étaient porteurs de faux papiers. D’autres enfin ont déjà été expulsés de France ou de cantons suisses en raison d’agissements anarchistes". Cantié rentra en Suisse en 1902 où la Gazette de Lausanne signalait : "Cantié, cet anarchiste expulsé par le Conseil fédéral, qui rentra récemment sur le territoire suisse, était en affaires avec un cafetier. Ce dernier lui avait dit qu’il ne risquait rien et que la police suisse ne s’aperceverait pas de sa présence sur le territoire genevois. Le tribunal de simple police, considérant que Cantié a fait dix jours de prison préventive, et cela de façon peut-être discutable, l’a condamné à cinq francs d’amende seulement". FONTI: GB / Decreto del Consiglio federale del 23 settembre 1898 / Gazette de Lausanne, 4.7.1902 /
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