BOVET Aimé
Orologiaio incisore
Graveur
Haut Pailly VD 2.11.1863 da Jean-Jacob e Louise Eindiguer - 23 (o 22) .4.1938.
Originario del Canton Friborgo.
Domiciliato a La Chaux-de-Fonds NE.
Partecipa nel 1889 alla redazione del Manifeste des anarchistes suisses (Vedi Nicolet). Responsabile della corrispondenza del gruppo anarchico di La Chaux-de-Fonds, è oratore per il l. maggio 1891 in cui si avventa contro il socialismo riformista.
Nel 1893 con Nicolet ed altri distribuisce un manifesto detto “degli anarchici giurassiani”, contro il primo maggio divenuto ormai solo una processione. Nel 1895 viene espulso con Nicolet e Von Gunten dal Cercle ouvrier di La Chaux-de-Fonds.
Dopo l'intervento delle truppe nello sciopero di La Chaux-de-Fonds del 1904, è alla presidenza dell'Union Ouvrière fino al 1907, fin quando i socialisti riusciranno nuovamente ad egemonizzare la Camera del lavoro. In un rapporto di polizia del 8.6.1904 è segnalata la sua presenza in una seduta del giorno prima del Groupe libertaire a la Chaux, alla presenza di 12 membri (tra cui Louis-Adolphe Maire, Henri Maire, Edouard-Auguste Linder, Albert Nicolet, Charles-Alfred Reuge...).
Con i compagni libertari cercherà di costituire un’effimera Union syndicale nel 1911, che pubblica 6 numeri di una rivista L'Union syndicale: organe du droit et des libertés des travailleurs da febbraio a luglio 1912. Nell'agosto 1912 è oratore al comizio di La Chaux-de-Fonds per l’arresto di Luigi Bertoni a Dietikon ZH. Il 27.7.1913 partecipa al congresso della FUOSR a Losanna /VD.
Collaboratore saltuario del Réveil ancora nel 1931, attivo nella Libre Pensée internationale con sede Losanna VD.
Né le 2 novembre 1863 à Pailly (Vaud), mort le 23 avril 1938.
Domicilié à La Chaux-de-Fonds (canton de Neuchâtel), Charrière 16.
Aimé Bovet avait participé à la rédaction du Manifeste des anarchistes suisses en 1889 (voir Albert Nicolet). Le Premier Mai 1891, il prononça un discours à La Chaux-de-Fonds où il dénonçait le socialisme réformiste; il était alors chargé de la correspondance pour le groupe anarchiste local. En 1893, il participait avec Nicolet et d’autres à la diffusion d’un manifeste des anarchistes jurassiens, dénonçant le Premier Mai devenu un simple cortège. En 1895, il fut expulsé avec Nicolet et Von Gunten du Cercle ouvrier de La Chaux-de-Fonds.
Il fut président de l’Union ouvrière locale depuis 1904, après l’intervention de l’armée contre la grève des maçons à La Chaux-de-Fonds, jusqu’en 1907, lorsque les socialistes y reprirent le pouvoir. Il participait toujours au Groupe libertaire local.
En 1911, il chercha à constituer une Union syndicale indépendante, qui réussit à publier six numéros d’un journal, L'Union syndicale : organe du droit et des libertés des travailleurs, de février à juillet 1912. En août 1912, il prit la parole lors d’une réunion à La Chaux-de-Fonds protestant contre l’arrestation de Bertoni à Zurich. En juillet 1913, il participa au congrès de la FUOSR à Lausanne.
On vit encore parfois sa signature dans le Réveil jusqu’en 1931 au moins ; il était actif à la Libre Pensée internationale, dont le siège était à Lausanne.
FONTI: GB-ME / Jacques Ramseyer in "Les anarchistes de la Chaux-de-Fonds (1880-1914) de la propagande par le fait au syndicalisme révolutionnaire" / La Révolte, 1891 / La Sentinelle, 19.10.1904 - avril 1938 / Impartial 23.4.1938 / Verzeichnis von Anarchisten... agosto 1912, E21/14565 - info di W. Portmann / Archives Préfecture de police Paris, Ba 1509 / Réveil anarchiste 31.8.12, 15.5.15, 19.9.31, 26.11.31, 26.12.1931 /
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