BERGER Gustave Louis
Autista, macchinista di cantiere
Conducteur de machines
Losanna 24.2.1911 da Louis e Eugénie Burnens - Genève 1999?.
Domiciliato a Ginevra.
Membro per molti anni del comitato FOBB , della Ligue d'action du bâtiment (LAB) e del Groupe Le Réveil di Ginevra. Il 9 novembre 1932 è ferito nel corso della manifestazione antifascista, in cui era intervenuta una scuola reclute, che spara sui dimostranti.
Il 26.2.1936 viene condannato a 15 giorni di detenzione per la demolizione dei tuguri (promossa dalla LAB - azione diretta del 4.12.1935). Lavora anche tramite la Cooperativa (COBG) promossa da Vaglio.
Si reca come miliziano in Spagna nel novembre 1936, arruolandosi dopo la militarizzazione nelle Brigate internazionali (BI). Dopo le giornate di maggio 1937 a Barcellona, in cui gli stalinisti assaliscono gli anarchici, abbandona le BI e si stabilisce in Francia, a Le Cannet, aprendo un garage.
Rientra a Ginevra nel 1939 e viene condannato il 30 ottobre dal tribunale militare.
Continua la sua militanza nel sindacato FOBB (membro del comitato) accanto a Louis Tronchet ed aderisce nel dopo guerra al Partito socialista.
Rifiuta di partecipare alle cerimonie commemorative dei "brigatisti" svizzeri in Spagna, che hanno voluto ignorare la partecipazione di miliziani nelle colonne anarchiche o poumiste (POUM).
Né en 1911 à Lausanne, mort en 1999? à Genève. Militant du syndicat du bâtiment, Genève, volontaire en Espagne.
Membre du comité du syndicat du bâtiment FOBB et de la Ligue d’action du bâtiment, ainsi que du Groupe Le Réveil de Genève. Le 9 novembre 1932, il est blessé au cours de la manifestation antifasciste contre laquelle la troupe a tiré (voir Bösiger). Condamné en février 1936 à 15 jours de prison pour la démolition des taudis organisée par la LAB.
Il s’enrôle en novembre 1936 dans les milices, puis dans les Brigades internationales. Il se réfugie en France après les journées de mai 1937. Rentré en Suisse en 1939, il est condamné par le tribunal militaire. Il reste actif au syndicat FOBB dirigé par Lucien Tronchet. Il refusera de participer aux cérémonies commémoratives des "brigadistes" qui ignorent la participation d'autres volontaires à la guerre d'Espagne. "Moi, je suis parti en Espagne, je voulais voir ce qui s’y passait. Et puis je voulais les aider, alors je suis resté. Mais je ne pensais pas que ça aller durer si longtemps. Au début, personne ne le pensait. J’y suis resté jusqu’aux journées de mai 1937 * où j’étais à Barcelone. J’en ai un souvenir terrible. Entre combattants pour l’Espagne républicaine, on ne pouvait plus se faire confiance."
FONTI: GB-ME // HT // Info di L. Ferracin (accuse del procuratore generale di Ginevra per la demolizione dei tuguri) // Huber, Schw. Spanienfreiwilligen // Info di R. Simoni in Huber-Haug // Journal de Genève, 13.12.1935 - 15.2. / 17.2./28.2.1936 // Christiane Wist, la vie quotidienne et les luttes syndicales…, op.cit. p. 156
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