MAURIN Emile Auguste (MURMAIN Elie, L'AVEUGLE) Fotografo ambulante
Photographe ambulant
Marsiglia 28.07.1862 - Parigi 21.03.1913.
Nel 1881 è membro del Club international con Etienne Desnier, Mazade, Henry, Joseph Toche, ecc. e viene condannato per insulti a un gendarme in occasione di un comizio. In contatto con Toussaint Bordat di Lione, è coinvolto l'8.01.1883 nel processo dei 66.
Si rifugia subito in Svizzera, a Ginevra /GE, e condannato in contumacia il 19 gennaio a 5 anni di prigione, 2000 fr. di multa e 10 anni privato dei diritti civili.
Con l'amnistia del 1889 si stabilisce a Grenoble dove prende lo pseudonimo di Elie Murmain. Nel 1891 è condannato dalla corte di assisi a 6 mesi di prigione per "incitazione dei soldati alla rivolta". L'anno seguente, soffrendo di un'importante miopia (soprannominato l'Aveugle - cieco), parte per Parigi per curarsi dalla cecità. Ritorna a Marsiglia nel 1895 con la sua compagna, partecipando a diverse riunioni, poi a Grenoble collaborando a Sur le Trimard (Parigi 1895- aprile 1896, poi un numero nel febbraio 1898) i cui responsabili sono Octave Veret e Emile Dodot. All'inizio del Novecento collabora pure al Libertaire e a L'Education Libertaire (Parigi, giugno 1900 - aprile 1902). Tra i militanti della Bourse du Travail di Grenoble, nel 1907 è promotore di una Université populaire che, sotto l'egida dell'Unione desi sindacati, diventa un centro di propaganda libertario. Collabora in questo periodo alla rivista Les cahiers de l'Université populaire (Parigi, gennaio 1906-novembre 1907).
C’est sous l’influence de sa mère, d’origine italienne et ardente socialiste, que Emile Mauron aurait adhéré très tôt à un groupe de Carbonari marseillais avant de devenir très vite avec Alexandre Tressaud l’un des premiers militants anarchistes de Marseille. En 1881 il était membre du Club international avec entre autres Etienne Desnier, Mazade, Henry, Joseph Toche, Blanc, Cival et Moncada et fut condamné pour insultes à un gendarme lors d’un meeting tenu au Grand Bosquet. Il entretenait alors une correspondance suivie avec Toussaint Bordat de Lyon ce qui lui valut d’être impliqué le 8 janvier 1883 dans le procès des 66. Réfugié en Suisse il y fut condamné par défaut le 19 janvier à 5 ans de prison, 2000f d’amende et 10 ans de privation de droits civiques. Il resta à Genève jusqu’en 1886, puis rentra après l’amnistie de 1889 et s’installa à Grenoble où il prit le pseudonyme d’Elie Murmain. Il travailla alors comme photographe ambulant ce qui lui permit de se livrer à une active propagande. En 1891 il fut condamné par la cour d’assises de Grenoble à 6 mois de prison pour « excitation de soldats à la révolte ». L’année suivante, Emile Maurin qui souffrait d’une forte myopie lui ayant valut le surnom L’Aveugle, partait pour Paris pour y soigner une cécité menaçante. Début septembre 1895 il revenait à Marseille avec sa compagne et bien qu’une note de police indique qu’il était « peu connu des compagnons, étant resté absent de Marseille pendant de longues années », il y participa à quelques réunions et prit la parole notemment aux cotés d’Octave Jahn et d’Augustin Marcellin. Toutefois il regagnait Grenoble semble-t-il dès la mi septembre. Il collaborait à cette époque à Sur le Trimard (Paris, juillet 1895-avril 1896, puis un numéro en février 1898) dont les responsables étaient Octave Veret et Emile Dodot, puis au titre qui lui succéda Le Trimard (Paris, au moins 7 numéros du 16 mars au 1er juin 1897) publié par Bontrond. Au début du siècle il collabora également au Libertaire et à L’Education Libertaire (Paris, au moins 9 numéros de juin 1900 à avril 1902) revue des Bibliothèques d’éducation libertaire dont les responsables étaient C. Papillon et René Barué. En étroite relation avec David et Sorrel, les responsables libertaires, de la Bourse du travail de Grenoble , il fut le promoteur en 1907 d’une Université populaire qui, sous l’égide de l’union des syndicats, devint un centre de propagande libertaire. Il collabora à cette époque à la revue Les cahiers de l’Université populaire (Paris, au moins 23 numéros de janvier 1906 à novembre 1907) dont le rédacteur principal était Henri Dagan. Malgré sa cécité, il participat à toutes les luttes ouvrières et était considéré comme « un des éléments antimilitaristes les plus dangereux ». Fin 1903, dans le journal L’OEuvre nouvelle (cf. n°s 9 et 10, décembre 1903-janvier 1904), dans un article intitulé " L’évolution de l’anarchisme ", il évoqua le temps où Pierre Kropotkine affirmait au Procès de Lyon, en janvier 1883 : " Avant dix ans, la révolution sociale éclatera " ; et il commentait : " Cette déclaration de Kropotkine était considérée par beaucoup de compagnons comme trop réservée. J’étais de ceux qui croyaient à la subite, à l’immédiate catastrophe. Effet de jeunesse, dira-t-on. Ceux qui, à une rumeur lointaine au milieu de la nuit, couraient à leur fenêtre, pensant que c’était le peuple qui se révoltait, peuvent dire ce que fut notre espérance ». FONTI: DIMA
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