Parigi 5.3.1885 - Cachan 26.10.1966.

Nato in una famiglia di 10 figli, il cui padre era meccanico ferroviere, Albert milita come sindacalista libertario.
Nella primavera 1914, dopo essere stato chiamato per un'istruzione militare, si rifugia in Svizzera. Alcuni mesi più tardi scoppia la guerra e pubblica la rivista pacifista L'Aube e deve rifugiarsi in Italia. Quando questo paese entra in guerra, rientra in Svizzera dove lavora come tipografo a Ginevra e nel contempo è amministratore della rivista pacifista Les Tablettes (Ginevra, 27 numeri, ottobre 1916 - gennaio 1919) pubblicata da Cecile Noverraz, direttore responsabile è Jean Salives, e illustrata da Franz Masereel.

Viene espulso in Germania nel 1919, poi rientra in Francia munito dal passaporto del compagno Vuacheux, e con questa identità vive fino alla prescrizione della sua diserzione. Lavora alla Cootypographie di Courbevoie. Il 1. settembre 1935 viene ammesso al sindacato CGT dei correttori di cui è membro del comitato sindacale dal 1941.

Cremazione al Père-Lachaise il 31.10.1966.

Né dans une famille de dix enfants dont le pére était mécanicen aux chemins de fer, Albert Ledrappier était ouvrier typographe et militant syndicaliste libertaire. Au printemps 1914, après avoir été appelé à une période d’instruction militaire, il s’insoumettait et gagnait la Suisse où il allait s’installer avec sa compagne Madeleine Delacroix. Quelques mois plus tard, la guerre éclatait et il y publiait la revue pacifiste L’Aube et dut, après des poursuites, se réfugier en Italie. Quand ce dernier pays entra à son tour en guerre, il retourna en Suisse où il travailla comme typographe à Genève et fut l’administrateur de la revue pacifiste Les tablettes (Genève, 27 numéros d’octobre 1916 à janvier 1919) éditée par Cécile Noverraz et illustée par Franz Masereel. Son activité lui valut d’être arrêté en 1919 pour "troubles à la paix publique" et d’être expulsé en Allemagne. Il revint ensuite en France muni des papiers du compagnon Vuacheux, sous l’identité duquel il allait vivre jusqu’à la presciption de son insoumission. Il travailla à la Cootypographie de Courbevoie. Le 1er septembre 1935 il fut admis au syndicat CGT des correcteurs dont en 1941 il fut membre du comité syndical. Décédé le 26 octobre 1966 à Cachan, Albert Ledrappier a été incinéré au Père Lachaise le 31 octobre.