DAUBISSE Louis
Tipografo
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Périgueux 5.7.1877 - Parigi gennaio 1921
Arriva a Ginevra GE nel 1899, attivo nella Fédération des thypograhes de la Suisse romande, in cui risulta nel 1908 come presidente della sezione di Ginevra.
Ritorna in Francia nel 1910, a Parigi, dove milita nella Fédération Communiste Révolutionnaire e membro del Groupe Révolutionnaire des Ecoles. Un rapporto di polizia del maggio 1910 segnala che nel corso di una riunione del gruppo aveva "ingaggiato i compagni a entrare nei sindacati per fare l'educazione rivoluzionaria" e "spiegato in seguito le modalità più efficaci per la propaganda anarchica". In un'altra riunione (giugno) propone la fondazione di un mensile di propaganda rivoluzionaria. Nominato segretario del Groupe des Ecoles, è nuovamente segnalato dalla polizia per aver dichiarato che "in Francia gli atti di terrorismo si giustificano come in Russia" e che "nel 1894, all'epoca di Ravachol, dei Vaillant e dei Emile Henry, la borghesia era meno arrogante di oggi".
Nel 1914 incorporato nella fanteria.
Trovato morto nel 1921 sotto un ponte.
Louis Daubisse avait habité la Suisse de mai 1899 à mars 1910 où il venait s’installer à Paris.
Militant de la Fédération Communiste Révolutionnaire, il habitait 31 rue Jean de Beauvais (Paris 5) et était membre du groupe révolutionnaire des Ecoles qui se réunissait au 12 rue Flatters (Paris 5). Un rapport de police du 27 mai 1910 signalait que lors d’une réunion du groupe tenue la veille il avait « engagé les compagnons à entrer dans les syndicats pour y faire de l’éducation révolutionnaire » et « expliqué ensuite la manière la plus efficace de faire de la propagnade anarchiste ». Il se prononçait à une autre réunion (2 juin) pour « la création d’un journal mensuel de propagande révolutionnaire ». Nommé secrétaire du groupe des Ecoles, il était à nouveau signalé dans un rapport de police pour avoir dit à une réunion du groupe le 21 juillet « qu’en France les actes de terorisme se justifiaient autant qu’en Russie….et qu’en 1894, à l’époque des Ravachol, des Vaillant et des Emile Henry, la bourgeoisie était moins arrogante qu’aujourd’hui. »
FONTI: GB / DIMA / GB: Trib. de Genève 12.12.1908, La Voix du Peuple 24.3.1906, 18.7.1908 e lettere da Parigi 5.3.1910, 9.4.1910 /
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