LOURADOUR Albert (Vincent)
Tipografo
Typographe
Saint-Georges de Montaigu (Francia) 23.7.1893 - 13 aprile 1926.
Renitente, si rifugia a Ginevra nel 1913, dove risulta attivo alla FUOSR e al gruppo del Réveil. Nel 1914 gli venne affibbiato una contravvenzione per "aver causato uno scandalo alla rappresentazione del Coeur de française". Con il nome di Vincent lavorò in alcune tipografie ginevrine e si definiva "anarchico solitario". Arrestato il 24 agosto 1915 sul posto di lavoro, viene accompagnato alla frontiera il 7 settembre (Réveil), ma riesce a stabilirsi a La Chaux-de-Fonds con un falso nome: arrestato il 30.12.1915, in stato di accusa per il decreto di espulsione e per uso di documenti falsi.
«Espulso dal territorio svizzero, si stabilì comunque a La Chaux-de-Fonds NE, dove lavorò come tipografo e venne condannato questa primavera, per rottura del bando, a frs. 50 di multa. Dalla petizione lanciata dalla Ligue des droits de l'homme di la Chaux e colma di 2'000 firme, Louradour ottenne l'autorizzazione di soggiornare come gli parve e piace in questo cantone, questo in ragione delle ostilità. Non avendo saldato la multa, l'agente di sicurezza... venne incaricato, il 25 maggio, di procedere al suo arresto. L'anarchico, che portava un revolver a 6 colpi, tentò di uccidere l'agente, contro il quale sparò a bruciapelo. Per un caso provvidenziale, la pallottola mancò il bersaglio e invano Louradour tentò di sparare la seconda volta, la seconda cartuccia era difettuosa. Venne poi subito disarmato...». Condannato il 17.7.1916 a 10 anni di reclusione, 10 anni privato dai diritti civici e alle spese (Journal de Genève, 1916).
Poi la pena venne ridotta a 7 anni in seguito a un primo ricorso. Nel 1920 inoltra un nuovo ricorso al Consiglio di Stato neocastellano per una liberazione immediata. Viene scarcerato il 4 agosto 1921. Dopo un periodo a Berlino, ritorna a La Chaux-de-Fonds nel 1923.
Né à Saint-Georges de Montaigu (France) 23.7.1893, mort le 13 avril 1926.
Insoumis français en Suisse, typographe
Insoumis, Albert Louradour s’était réfugié à Genève vers 1913 où il fut actif à la FUOSR et au Groupe du Réveil. En 1914 il fut l’objet d’une contravention pour « avoir causé un scandale lors de la représentation de Cœur de française ». Sous le nom de Vincent, il travaillait dans diverses imprimeries de Genève et se définisait comme « anarchiste solitaire ».
"Expulsé du territoire suisse, il est cependant venu s'établir à la Chaux-de-Fonds, où il travailla comme typographe et fut condamnné ce printemps, pour rupture de ban, à 50 fr. d'amende. Une pétition lancée par la "Ligue des droits de l'homme" de la Chaux et revêtu de deux mille signatures obtint pour L. l'autorisation de séjourner à bien plaire dans ce canton, cela en raison des hostilités. L. n'ayant pas payé son amende, l'agent de la sûreté ....fut, le 25 mai, chargé de procéder à son arrestation. L'anarchiste, qui était porteur d'un revolver à 6 coups, tenta de tuer l'agent, contre lequel il fit feu à bout portant. Par un hasard providentiel, la balle manqua son but et c'est en vain que L. pressa une deuxième fois la détenta, la deuxième cartouche étant défecteuse. Il fut assutôt désarmé...".
Il est condamné le 17 juillet 1916 à 10 ans de réclusion, 10 ans de privation de ses droit civiques et aux frais (Journal de Genève, 1916). Suite à un recours, sa peine est réduite à 7 ans de prison.
Libéré le 4 août 1921, il va travailler quelque temps à Berlin puis revient à la Chaux-de-Fonds en 1923. Son fils Lucien participera à toutes les organisations locales patriotiques.
FONTI: ME-GB // Rapporto di polizia di GInevra 1914 / Journal de Genève 19.7.1916 / Police judiciare, Genève 1913-1916 / Rév. 25.9.1915 - 30.12.1915 - 15.1.196 - 12.2.1916 - 26.2.1916 - 10.6.1916 - 22.7.1916 / Rév. 3.7.1920 per il nuovo ricorso /
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