Parigi 11.11.1845 - Saint-Maudé 28.7.1922.

Lontano dalla Comune di Parigi quando scoppiò, il 22.6.1871 gli viene inflitto, per apologia alla Comune, 5 anni di prigione e una multa di 4'000 franchi: fugge a Ginevra. Il 6 settembre contribuisce a fondare la Section de propagande et d'action révolutionnaire socialiste a Ginevra e chiede l'adesione alla FG (la rappresenta con Zukovskij) al Congresso di Sonvilier il 12 novembre 1871 (e sarà oratore al termine del congresso). Pubblica nel mese di ottobre "Le livre rouge de la justice rurale". Tra i fondatori del Réveil international (pochi numeri).
In seguito per motivi di salute nell'aprile 1872 si reca a Roma, Milano nel 1873: da qui l'evoluzione dall'anarchismo al socialismo.
Nel 1875 è ancora in Svizzera e nel 1876, beneficiando della prescrizione di 5 anni, rientra in Francia. Diventa deputato, più tardi ministro.

Né à Paris le 11 novembre 1845 ; mort à Saint-Mandé (Seine) le 28 juillet 1922.
Éloigné de Paris quand la Commune y éclata, Guesde la loua dans son journal et essaya de lui susciter l'aide de la province; la cour d'assises de l'Hérault lui infligea, le 22 juin 1871, cinq ans de prison et quatre mille francs d'amende auxquels il échappa en quittant la France. Réfugié à Genève, où il arriva le 25 septembre 1871, J. Guesde y rencontra des Communards exilés, des révolutionnaires de toutes tendances chassés de tous pays, internationaux, collectivistes, communistes et libertaires. Il  instruisit le procès de la répression par Le Livre rouge de la Justice rurale, et retint comme essentiel de la Commune la révolte ouvrière et la répression bourgeoise. En exil, il fut frappé par le retentissement international de la lutte des Versaillais et des Communards.
Le 6 septembre 1871, il contribua à fonder la Section de propagande et d'action révolutionnaire socialiste. Le 12 novembre 1871, il la représenta au congrès de Sonvillier d'où sortit la Fédération jurassienne, et dont il fut secrétaire.
En1872 il s'établit à Rome puis à Milan, et évolue de l'anarchisme au socialisme.
Expulsé d'Italie pour n'avoir pas fait baptiser son fils, il revint à Genève en 1876 puis put rentrer en France, au bénéfice de la prescription. Il eut alors des activités politiques socialistes.