ERLEBACH (ERLBACH) Jules (detto DUCRET)
Disegnatore industriale, libraio
Dessinateur industriel puis libraire
Friborgo FR 1.2.1881 - Parigi 12.1.1913
Figlio di un industriale svizzero, abbandonò i suoi per convinzione anarchica, diventando segretario e animatore con Jules Schneider dell'UO di Friborgo FR nel 1907 (640 membri, 12 sindacati - aderente alla FUOSR per un paio di anni). Collaboratore della Voix du Peuple di Losanna VD dal 1906.
Più tardi lascia Friborgo ed emigra a Parigi, svolgendo l'attività - sotto il nome di Ducret (cognome della nonna materna o della madre) - di libraio, una libreria in cui vi era pure la sede de L'Idée Libre, rivista fondata da André Lorulot. Lavorava pure come disegnatore industriale, poiché la libreria non era sufficiente per la sopravvivenza. Venne sorvegliato nella vicenda Bonnot, infatti la polizia lo sospettava di aver accolto Octave Garnier e di essere un ricettatore. Accusato di non aver dichiarato il suo soggiorno in quanto straniero, perdette il posto di lavoro. Il 10 novembre 1912 la libreria venne perquisita: 400 vigili e uno squadrone di guardie repubblicane accerchiarono il locale. Carlo Scalvini*, un anarchico italiano, operaio sarto, accolto da Erlebach, venne arrestato, poi... liberato.
Il 4 dicembre 1912, l'anarchico Léon Lacombe, ricercato dalla polizia per diversi omicidi e azioni illegaliste, persuaso che Erlebach serviva da indicatore della polizia [a torto], lo ferì mortalmente con un colpo di pistola alla gola dopo averlo sequestrato e tormentato per una parte della notte.
Ospedalizzato, morì in seguito a questa ferita.
Né le 1er février 1881, à Fribourg, en Suisse, mort le 12 janvier 1913 à Paris.
Fils d'un industriel suisse, Jules Erlebach quitta les siens par conviction anarchiste. Collaborateur de la Voix du peuple (syndicaliste révolutionnaire) de Lausanne depuis 1906, il anima avec Jules Schneider l’Union ouvrière de Fribourg en 1907 (640 membres, 12 syndicats) qui adhèra à la FUOSR pendant environ deux ans. Puis il partit pour la France.
Depuis le mois de juillet 1911, il tenait à Paris, 15, passage de Clichy, sous le nom de Ducret (nom de sa grand-mère maternelle), une petite librairie, qui était le siège de l'Idée libre, revue fondée par André Lorulot. Il travaillait comme dessinateur industriel, la librairie ne suffisant pas à le nourrir. Il fut très surveillé pendant l'affaire Bonnot, la police le suspectant d'avoir hébergé Octave Garnier et d'être un receleur. Accusé de ne pas avoir fait de déclaration de séjour en tant qu'étranger, il perdit sa place. Le 10 novembre 1912, la librairie fut perquisitionnée : 400 gardiens de la paix et un escadron de gardes républicains encerclèrent le local. Charles Scalvini, un anarchiste italien ouvrier tailleur hébergé par Erlebach, fut arrêté puis relâché. Le 5 décembre 1912, l'anarchiste Léon Lacombe, recherché par la police pour plusieurs meurtres et actions illégalistes, persuadé qu'Erlebach servait d'indicateur à la police, le blessa mortellement d'une balle dans la gorge après l'avoir séquestré et tourmenté une partie de la nuit. Hospitalisé, il mourut des suites de cette blessure le 12 janvier 1913.
FONTI: GB / ME / Pierre Jenny, Du noir au rouge. La mémoire ouvrière fribourgeoise à travers la vie et les écrits de Jospeh Meckler (1870-1914). Aux sources du temps présent. Fribourg 2005. / Jean Maitron, Le mouvement anarchiste en France / Archives Préfecture de police de Paris, BA 1134 / DBMLF / Journal de Genève 5.12.1912 come... ERLBACH Jules, 32 anni / Réveil anarchiste 30.5.1908 / Tribune de Fribourg 28.9.1905 /
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