DUMARTHERAY François Constant
Operaio impianti sanitari, rappresentante di commercio
Représentant de commerce, lampiste
Collonges-sous-Salève (Alta Savoia) 27.1.1842 da Jean e Marie Rubelin - Collonges, settembre 1931.
Nel 1867 partecipa al Congresso della Pace e della Libertà a Ginevra. Membro della commissione federale dell'Internazionale a Lione, viene arrestato e condannato nel maggio 1870, poi amnistiato in settembre alla proclamazione della Repubblica a Lione.
Ricercato, dopo la disfatta della Comune si rifugia a Ginevra nel 1871e sarà delegato della Section de l'Avenir con Andignoux, Ostyin, Perrare al IV Congresso generale dell'Internazionale antiautoritaria a Ginevra del 1-6 settembre 1873, dove propone con Perrare l'idea che "fanno parte dell'Internazionale unicamente i lavoratori manuali". (furono i soli a votare quzesto emandamento).
Nel febbraio 1876 pubblica l'opuscolo "Aux travailleurs manuels partisans de l'action politique", testo che per la prima volta usa il termine di "comunismo anarchico" (con P. Jeallot, H. Ferré, Ch. Alerini e Pindy), diffuso in Francia alla vigilia delle elezioni del 14 ottobre. Delegato dal Cercle d'études sociales di Ginevra all'Ottavo Congresso dell'Internazionale a Berna del 26-29 ottobre 1876. Nel 1877 partecipa alla costituzione di una federazione francese antiautoritaria (con Alerini Charles, Brousse, Montels, Pindy) che terrà il primo congresso a La Chaux-de-Fonds /NE il 19-20 agosto 1877.
Nel 1879 con Kropotkin e Herzig fonda a Ginevra il giornale Le Révolté, che propaganda il comunismo libertario. Con l'amnistia del 1880 non rientra in Francia e rimane a Ginevra. Sottoscrive al Réveil fin dall’inizio, con il nome "Vieux Savoyard".
Da alcuni anni si era allontanato dall'attività politica, pur rimanendo in contatto con i compagni di Ginevra. Nel 1927 incontra Lucien Descaves e Max Nettlau.
Tempia e Luigi Bertoni presenti al funerale, intervento di Bertoni.
Secondo Kropotkin (Memorie di un rivoluzionario): "Dumartheray erano nato in una delle più povere famiglie dei contadini della Savoia. Non aveva frequentato che le classi elementari, eppure era uno degli uomini più intelligenti che io abbia conosciuto. I suoi giudizi sugli uomini e gli avvenimenti del suo tempo erano così notevoli per il loro buon senso, che spesso assumevano il valore di profezie. Era anche uno dei critici più sottili della letteratura socialista contemporanea e non si lasciava mai abbagliare da sfoggi di retorica e da una falsa scienza".
Né à Collonges (Haute-Savoie) le 27 janvier 1842, mort début septembre 1931 (à Genève ou à Collonges?).
Membre de la commission fédérale de l’Internationale à Lyon, il fut arrêté en mai 1870 et bénéficia de l’amnistie lors de la proclamation de la République. Il se réfugia à Genève (où il s’était rendu au congrès de la Ligue de la Paix et de la Liberté en 1867) après les évènements de 1871. Il devint membre de la section L'Avenir, et la représenta avec Andignoux, Ostyn et Perrare au congrès anti-autoritaire de l’AIT en 1873. C’est là qu’il défendit avec Perrare l’idée que « ne feront partie de l’Internationale que les travailleurs manuels » ; ils furent les seuls à voter en faveur de cet amendement.
En février 1876, il publia la brochure Aux travailleurs manuels partisans de l’action politique ; il y annonçait la parution prochaine « d’une brochure ayant trait au communisme anarchiste » Ce serait la première apparition de ce terme. En octobre, il fut délégué du Cercle d’études sociales de Genève au congrès de Berne de l’AIT. L’année suivante, il participa avec Alerini, Brousse, Montels et Pindy à la constitution d’une fédération française de l’Internationale anti-autoritaire, qui tint son congrès à La Chaux-de-Fonds les 19 et 20 août 1877.
Lorsque l’Avant-Garde, son organe, et Brousse furent poursuivis, à la fin de 1878, Dumartheray et Herzig s’associèrent au projet de Kropotkine de lancer un nouveau journal, Le Révolté, qui parut depuis février 1879 à Genève.
Après l’amnistie de 1880, Dumartheray resta en région genevoise, retournant parfois dans son village d’origine. Il fut abonné au Réveil anarchiste depuis le début, envoyant son soutien financier sous le nom du « Vieux Savoyard ».
Selon Kropotkine (Autour d’une vie), « Dumartheray était issu de l'une des plus pauvres familles de paysans de la Savoie. Son instruction n'était pas allée au delà des premiers rudiments de l'école primaire. Il était cependant un des hommes les plus intelligents que j'aie jamais rencontrés. Ses jugements sur les évènements courants et sur les hommes étaient si justes et marqués au coin d'un si rare bon sens qu'ils étaient souvent prophétiques. Il était aussi un des plus fins critiques de la nouvelle littérature socialiste et il ne se laissait jamais prendre au simple étalage de belles paroles ou de prétendue science. »
Dumartheray témoigna à son tour à la mort de Kropotkine: "Ce qui le caractérisait, c'est qu'il aimait le travail manuel autant que le travail intellectuel... Lorsqu'il s'agissait d'emporter les formes du journal à l'imprimerie de Plainpalais, où on le faisait tirer, il était le premier à empoiner les brancards de la carriole." Quant à lui-même, ajoute-t-il, "avec mes 80 ans sonnés, je suis encore forcé de bricoler pour gagner ma vie".
Eloigné des activités militantes, il restait toutefois en contact avec les compagnons de Genève, où il rencontra aussi Lucien Descaves et Max Nettlau en 1927. En 1928, le groupe de la Fédération anarchiste romande organise une sortie à la campagne pour le rencontrer à la frontière franco-genevoise, à Croix-de-Rozon.
Le Réveil du 19 septembre 1931 publia le discours de Bertoni lors de son incinération, le 8 septembre.
Après sa mort, sa famille continue d'envoyer depuis Collonges-sous-Salèves des souscriptions au Réveil.
FONTI: GB-ME // Rév. 19.9.1931// Ephéméride anarchiste // DBMOF // Max Nettlau in "Errico Malatesta", New York 1922 // P. Kropotkin in "Memorie di un rivoluzionario" = "Autour d'une vie" // Collège du travail, Genève, circulaire FAR.
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