MATTHEY (ARNOULD) Jeanne, dite Jenny
insegnante
institutrice
Ginevra GE 12.4.1830 da Abraham Henri e Julie Dubois (orologiai) - Parigi 1886
Abitava a Parigi nel 1867 quando sposò il giornalista Athur Arnould* l'8 ottobre. I loro testimoni erano 4 giornalisti: Arthur Ranc, Jules Vallès, Jules Claretie e Henry Maret.
Dopo la disfatta della Comune, raggiunge il marito a Ginevra, probabilmente nell'autunno 1871. Viveva con loro anche la madre di Arnould. Per sbarcare il lunario vendeva del pollame al mercato.
Trascorse un anno a Buenos Aires con il marito, poi abitò a Pazzallo TI - la medesima casa dove aveva abitato E. Reclus - dove cucinava pure per Bakunin. In seguito eccola nuovamente a Ginevra e dopo l'amnistia rientra con il marito a Parigi.
Née à Genève le 12 avril 1830, d'Abraham Henri et de Julie Dubois, tous deux horlogers, morte à Paris en 1886.
Jeanne Matthey habitait Paris en 1867 quand elle épousa le journaliste Arthur Arnould (voir ce nom). de trois ans son cadet, le 8 octobre, à la mairie du 11e arr. Leurs témoins étaient quatre journalistes, Arthur Ranc, Jules Vallès, Jules Claretie et Henry Maret.
Après l’écrasement de la Commune, elle rejoignit son mari à Genève, sans doute en automne 1871, où elle se montra « courageuse et dévouée ». La mère d’Arnould vivait avec eux et apportait une petite pension qui ne suffisait pas aux besoins communs. Jenny se mit alors à vendre de la volaille au marché (que des parents expédiaient de Bourg-en-Bresse, selon Lucien Descaves), se levant avant le jour. Selon le rapport d’un indicateur, « on l’eût adorée à genoux pour son brave cœur, et il n’est pas un des réfugiés qui ne professe pour Mme Arnould la plus respectueuse admiration ».
Elle passa près d’un an à Buenos Aires avec son mari, habita Lugano (où elle cuisinait souvent pour Bakounine), Genève à nouveau, puis rentra avec lui après l’amnistie à Paris, où elle mourut en 1886.
FONTI: ME - GB // Arch. Préfecture de police Paris, BA 936, citées sur le blog de Michèle Audin, macommunedeparis.com — Arthur Arnould, « Michel Bakounine », La Nouvelle Revue, 1er août 1891. — Jules Vallès, Le Proscrit, correspondance avec Arthur Arnould, EFR 1950. — Lucien Descaves, Philémon…, op. cit.
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