Giornalista (?)

Journaliste (?)

Canton Neuchâtel NE 1892 -
Cittadino elvetico

Redattore di la Bataille syndicaliste a Parigi, si ingaggia nella Legione straniera prima della Prima guerra mondiale, poi nell'agosto 1914 nell'esercito francese. Dal fronte invia al suo giornale dei "Pensées de là-bas". Citato il 8.10.1915 e il 4.7.1916 e decorato della Médaille militaire e della Croix de guerre.

In seguito, rientrato in Svizzera venne arrestato come disertore a Ginevra a fine gennaio 1917, incarcerato a Saint-Antoine GE, e trasferito in aprile alla prigione militare di Losanna VD.
Collabora poi a periodici pacifisti come La Feuille de Genève e partigiano dell'Unione sacra, come ne La Libre Fédération di Losanna, les Temps Nouveaux di Parigi (la serie 1919-1921).

Nel 1919 si ripresenta come "rappresentante dei sindacalisti francesi" alla conferenza internazionale socialista di Berna BE. Entrato nel Partito socialista ginevrino e per poco eletto nel Parlamento ginevrino, venne escluso dal Partito nel 1923.
Allora si consacra al fantomatico "Ordre universel du mérite humain", di sua creazione: gli eventuali versamenti degli aderenti (a cui assicurava una decorazione) gli assicuravano probabilmente le sue entrate...(?). Non mancò per questo di essere accusato nel 1932 - poi assolto dalla Corte correzionale di Ginevra - di essere un imbroglione.

Viveva ancora nel 1959.

Né en 1892 dans le canton de Neuchâtel (Suisse) ; légionnaire puis déserteur, journaliste ; syndicaliste révolutionnaire puis socialiste.

Rédacteur à la Bataille syndicaliste à Paris, Leuba, qui était de nationalité suisse, s’engagea dans la Légion étrangère avant la Première Guerre mondiale puis, dès août 1914, dans l’armée française. Du front, il envoya à son journal des "Pensées de là-bas." Il fut cité le 8 octobre 1915 et le 4 juillet 1916 et décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palmes.

Il signa depuis les armées la Déclaration faisant suite au "Manifeste des seize".
Rentré en Suisse, il fut arrêté comme insoumis à Genève fin janvier 1917, puis incarcéré à la prison de Saint-Antoine (canton de Genève), avant d’être transféré en avril à la prison militaire de Lausanne.
Il collabora dès lors à des périodiques pacifistes (La Feuille de Genève) ou partisans de l’Union sacrée (La Libre Fédération de Lausanne, Les Temps Nouveaux de la série 1919-1921). En 1919, il se présentait comme « représentant des syndicalistes français » à la conférence internationale socialiste de Berne (Suisse). Entré au Parti socialiste genevois et brièvement élu au Parlement genevois, il fut exclu du Parti en 1923. Il se consacra dès lors à l’Ordre universel du mérite humain, qu’il avait créé ; les versements des adhérents lui assuraient probablement son revenu. Il vivait encore en 1959.

ME / Dictionnaire Maitron. — Tribune de Lausanne, 8.3.1917, 26.3.1954 — Détective, n° 186, 19.5.1932 — Documents diplomatiques suisses, n° 43930. —  La Libre Fédération, 14 avril et 19 mai 1916 — Périodiques cités / L'Express 28.4.1932 / GB: Rév. 17.5.1919, 29.9.1923, 10.11.1923 /