FAURE Régis
Operaio di passamaneria
Ouvrier passementier
1851 ca - 1911
Figlio di un calzolaio e militante attivo della camera sindacale dei passamentieri, Faure fu un anarchico più in vista di Saint-Etienne (Francia). Membro della Fédération révolutionnaire della regione dell'Est che, dal marzo 1881, raggruppò le sezioni di Saint-Etienne, di Villefranche, di Rouanne e di Lione.
Fece parte della delegazione che rappresentò la Fédération révolutionnaire a una riunione anarchica di carattere internazionale, organizzata su iniziativa di Elisé Reclus a Ginevra, il 13 e 14 agosto 1882. Implicato nel "processo dei 66" venne condannato a 1 anno di prigione. Alla sua liberazione nel gennaio 1884 venne festeggiato dai suoi compagni.
Trascorse un periodo in Svizzera. Nel febbraio 1885 scriveva da Neuchâtel NE a Reclus: "Sono contento di apprendere che gli amici di Clairvaux sono in buona salute... Ho visto alla mia partenza di Saint-Etienne la madre di Ricard, era disperata. Questo povero Jean mi piace nonostante i difetti, ha qualità che molti compagni dovrebbero avere. Parto, vedrò probabilmente Schwitzguèbel, mi hanno parlato molto di lui, mi piacerebbe fare la sua conoscenza. C'è a Sonvilier uno dei nostro amici, Pugin, che lo ritengo un buon compagno e di cuore. Grazie per gli incoraggiamenti."
Il 16 marzo 1885 l'amministrazione delle Poste svizzere menziona "un invio di stampe, indirizzate a M.R. Faure a La Chaux-de-Fonds".
Secondo Jacques Gross* è proprio Faure che avrebbe allora redatto il giornale L'Egalitaire (Ginevra, 16 Ni da maggio 1885 a gennaio 1886).
Ritornato in Francia, riprese la sua attività militante, sindacalista, anarchica, cooperatrice.
Né vers 1851, mort en 1911.
Fils d’un ouvrier cordonnier et militant actif de la chambre syndicale des passementiers, Régis Faure fut un des anarchistes les plus en vue de la région de Saint-Étienne. Il fut membre de la fédération révolutionnaire de la région de l’Est qui, dès mars 1881, groupa les sections de Saint-Étienne, de Villefranche, de Roanne et de Lyon.
Il fit partie de la délégation qui représenta la fédération révolutionnaire à une réunion anarchiste, de caractère international, organisée sur l’initiative d’Élisée Reclus* à Genève, les 13 et 14 août 1882.
Impliqué dans le "procès des 66", il fut condamné à un an de prison. À sa libération en janvier 1884, il fut fêté par les compagnons.
Il passa alors un certain temps en Suisse. En février 1885, il écrivait de Neuchâtel à Elisée Reclus : "Je suis heureux d’apprendre que les amis de Clairvaux sont en bonne santé... J’ai vu à mon départ de Saint-Étienne la mère de Ricard, elle était au désespoir. Ce pauvre Jean, je l’aime malgré ses travers, il a des qualités que bien des compagnons devraient avoir. / Je vais partir, je verrai probablement Schwitzguébel ; on m’a beaucoup parlé de lui, j’aimerais faire sa connaissance. Il y a aussi un de nos amis à Sonvillier, Pugin, que je tiens pour un bon compagnon et un excellent cœur. / Merci encore pour vos encouragements." Le 16 mars 1885, l’administration des PTT suisses mentionne "un envoi d’imprimés, adressés à M. R. Faure à La Chaux-de-Fonds".
Selon Jacques Gross*, c’est Régis Faure qui aurait alors rédigé le journal L’Egalitaire (Genève, 16 nos de mai 1885 à janvier 1886).
De retour en France, il reprit son activité militante, syndicaliste, anarchiste, coopératrice.
FONTI: ME // DBMOF
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