COURBET Désiré, Jean, Gustave
Pittore realista
Peintre réaliste
Ornans 10.6.1819 - Tour-de-Peilz VD 31.12.1877.
Ha rivoluzionato l'arte del suo tempo, identificato come il maestro della nuova corrente di metà Ottocento: il Realismo, anticipando di quasi un secolo gusti e maniere del moderno.
"...È un artista scandaloso per molti versi: perché il suo realismo rompe con la tradizione accademica e mette in primo piano i volti e i fatti della gente comune e dei poveri, ma soprattutto perché mediante i suoi atteggiamenti si pone al di fuori del generale ossequio dei colleghi verso i potenti" (Gianluigi Bellei).
Amico di Proudhon (vedi anche un suo "famoso" ritratto), e collabora con lo stesso: "... Facciamo insieme un'opera importante che attacca la mia arte alla filosofia e la sua opera alla mia" (lettera alla famiglia). "...Scrivo ogni giorno a Proudhon le mie 8-10 pagine di estetica sull'arte che si fa e l'arte che si è fatta, e che io voglio fondare" (Lettera a Bouchon). E Proudhon dedica la parte centrale di "Du principe de l'art et de sa destination sociale" a Courbet, un libro che rimane uno dei cardini essenziali dell'apologia del Realismo e dello stesso Courbet.
"L'Etat est incompétent en matière d'art. L'honneur n'est ni dans un titre ni dans un ruban, il est dans les actes et dans le mobile des actes... J'ai cinquante ans et j'ai toujours vécu libre; laissez-moi terminer mon existance libre; quande je serai mort, il faudra qu'on dise de moi: celui-ci n'a jamais appartenu à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à acucune académie, surtout à aucun régime, si ce n'est celui de la liberté" .
(1870 - Lettre adressée au Ministre des Beaux-Arts pour lui signifier qu'il refusait la croix de la Légion d'honneur).
"Lo Stato è incompetente in materia di arte. L'onore non è né in un titolo né in un nastrino, è negli atti e negli operati e nel movimento degli atti... Ho cinquant'anni e sono sempre vissuto libero; lasciatemi terminare la mia libera esistenza; quando sarò morto, bisognerà che si dica di me: costui non ha mai appartenuto a nessuna scuola, a nessuna chiesa, a nessuna istituzione, a nessuna accademmia, soprattutto a nessun regime, se non quello della libertà".
(lettera del 23 giugno 1870 inviata al Ministro delle Belle Arti per manifestare il suo rifiuto della Croce della Legion d'onore).
Soggiorna inizialmente a più riprese in Svizzera (1853-1854,1861,1869) esponendo le sue opere a Ginevra GE a partire dal 1861. Repubblicano, socialista, poi libertario, nella Comune di Parigi è il delegato delle Belle arti, viene arrestato il 7 giugno 1871 e condannato dal Consiglio di guerra a 6 mesi di carcere di Sainte-Pélagie per aver distrutto la Colonna Vendôme (si tratta però di una decisione presa prima della sua carica); liberato il 2 marzo 1872 dopo un'ospedalizzazione.
In previsione di un nuovo processo nel 1873, sempre per aver ordinato in quanto complice per la demolizione della Colonna Vendôme - poi condannato in contumacia il 26.6.1874 a pagare fr. 323'000 - si rifugia in Svizzera, stabilendosi per breve tempo nel Giura, a Neuchâtel, Ginevra, nel Vallese, Clarens, Montreux, Vevey /VD ed infine alla Tour-de-Peilz /VD, dove acquista una vecchia pensione, chiamata "Bon-Port" sulle rive del Lemano. I suoi beni e le sue opere rimasti in Francia saranno confiscati e messi all'asta nel 1877.
È presente il 1. agosto 1875 tra i delegati della FG a Vevey, cantando melodie massoniche. Pur non essendo membro di una sezione della Federazione del Giura (FG), è considerato dagli anarchici giurassiani come uno dei loro. "L'Avant-Garde" (12.01.1878) scrive: "Occorre che lo si sappia soprattutto, che Courbet è stato un rivoluzionario: un rivoluzionario nella repubblica borghese perché membro della Comune, ma un rivoluzionario principalmente e soprattutto nella repubblica dell'arte. È stato lui che ha continuato la lunga lotta contro il legittimismo della Scuola e dell'Istituzione; è lui, Courbet, che ha iniziato la terribile lotta contro il romanticismo borghese; è lui, Courbet, che è stato il ribelle contro la tradizione, l'ufficiale, la burocrazia, il governo della pittura ..."
Nel periodo dell'esilio dipinge paesaggi del Lemano, ritratti, nudi, scolpisce la Dame à la mouette e Helvétia, busto che offrirà al comune de La Tour-de-Peilz (poi denominato dal comune La Liberté).
A. Arnould, fra gli altri, prende la parola alle ossequie a La Tour-de-Peilz il 3.1.1878, in cui sono presenti ca 400 persone (le spoglie saranno trasferite nel giugno 1919 in Francia, al cimitero d'Ornans).
Ornans 10.6.1819 - Tour-de-Peilz /VD 31.12.1877.
Ami de Proudhon. Délégué aux Beaus-Arts pendant la Commune de Paris.
Le 16 mai 1871, la colonne Vendôme fut démolie sur une décision de la Commune qui remontait au 12 avril, avant l’élection de Courbet. Le 27 avril, Courbet demanda que le décret soit exécuté, en spécifiant : « On pourrait peut-être laisser subsister le soubassement de ce monument dont les bas-reliefs ont trait à l’histoire de la République ; on remplacerait la colonne par un génie représentant la révolution du 18 mars. » Durant la semaine sanglante, Courbet se cacha, puis il fut arrêté le 7 juin 1871 et conduit à la Conciergerie avant d’être incarcéré à Versailles. Il comparutt devant le conseil de guerre et fut condamné lors d’un premier procès pour « complicité de destruction de monument historique » à 6 mois de prison et 500 F d’amende. Ses ateliers avaient été pillé à Paris et à Ornans. Il fut transféré à la prison de Sainte Pélagie à Paris.
En mai 1873, craignant un nouveau procès, Courbet s’exila en Suisse, dans le Jura, à Genève, en Valais avant de s’établir à la Tour-de-Peilz, près de Vevey. Il fut condamné par contumace, le 26 juin 1874, à payer 323'091 francs pour reconstruire la colonne Vendôme, somme qui dépassait largement le budget du ministère de la culture ! Il fit appel depuis la Suisse avec l’aide d’amis fidèles, mais la cour d’appel confirma le jugement le 7 août 1875.
En Suisse, Gustave Courbet peignit de nombreux paysages et sculpta en 1875 un buste de la Liberté, que l’on voit encore sur des places publiques. Il se fit peu remarquer, politiquement parlant, et tout au plus peut-on noter sa présence le dimanche 1er août 1875 parmi les délégués de la Fédération jurassienne qui tenaient une assemblée dans la ville de Vevey. Ce « colosse bon enfant… nous chanta tout le soir, sans qu’on l’en priât, de sa rude voix de paysan, de rustiques et monotones mélodies franc-comtoises » (Gulllaume, L’Internationale, t. III, p. 295). Les anarchistes jurassiens le considéraient toutefois comme un des leurs : L'Avant-Garde écrivit peu après sa mort, le 12 janvier 1878 : « Ce qu'il faut que l'on sache surtout, c'est que Courbet a été un révolutionnaire : un révolutionnaire dans la république bourgeoise, puisqu'il fut membre de la Commune, mais un révolutionnaire, principalement et surtout, dans la république des arts. C'est lui, Courbet, qui a continué le long combat contre le légitimisme de l'Ecole et de l'Institut ; c'est lui, Courbet, qui a commencé la terrible lutte contre le romantisme bourgeois ; c'est lui, Courbet, qui a été le révolté contre la tradition, l'officiel, la bureaucratie, le gouvernement de la peinture. »
En octobre 1877, Courbet fut hospitalisé pour hydropisie. Le 26 novembre 1877, 42 de ses œuvres furent saisies et mises en vente à l’hôtel Drouot pour payer l’amende décidée par les tribunaux. Courbet en fut très affecté mais continua cependant à peindre et prépara l’exposition universelle de 1878 où son inscription avait été acceptée. En décembre 1877, son état de santé s’aggrava. Atteint d’une nouvelle crise d’hydropisie, Gustave Courbet mourut, assisté de son père le 31 décembre 1877. Il fut inhumé à la Tour-de-Peilz le 3 Janvier 1878, en présence de quelque 400 personnes ; son compagnon de la commune Arthur Arnould fit un discours aux funérailles. Sa dépouille fut transférée à Ornans en juin 1919.
FONTI: GB-ME // DBMOF / DSS / Charles Thomann, "Le Mouvement anarchiste dans les Montagnes neuchâteloises et le Jura bernois", La Chaux-de-Fonds 1947 / Wikipedia / André Fermigier, "Courbet", Lausanne, Skira 1994 / Gazette de Lausanne, 4.1.1878 / Pierre Chessex, «Un exilé politique de la Commune», in Swiss made: la Suisse en dialogue avec le monde, 1998, p. 105-118 / Guillaume / tra le diverse esposizioni delle sue opere, vedi quella recente a Basilea, Fondazione Beyeler ottobre-novembre 2014 e in concomitanza le sue opere eseguite in Svizzera, Musée Rath di Ginevra / Gianluigi Bellei in Azione, settimanale della Coop. Migros, 13.10.2014 e 27.10.2014 /
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