SADIER Jules Alexandre
(Francia) 1862 - Buenos Aires 8.3.1936.
Refrattario al servizio militare si rifugia in Svizzera, a Ginevra /GE, dove collabora nel 1883 con Jean Grave* a Le Révolté, accanto a Belnet (disertore, compositore), Steiger*, Bareis (tedesco, sarto), Ries*, Perrare*, Dumartheray*, Herzig*, Cretton*, Naglia*, Innocenti... poi dopo l'espulsione di Grave nel settembre 1885, si reca in Belgio, da cui viene espulso.
Nel 1886 è a Buenos Aires, come redattore con Emile Piette e José Falconnet del settimananale anarchico francese La Liberté (1893-1894), poi nel 1895 riprende la libreria di Piette (deceduto) e collabora alla stampa libertaria internazionale, tra cui il bollettino parigino antimilitarista AIA (1906). Pure autore di un rapporto sulla storia del movimento operaio argentino inviato per il Congresso rivoluzionario internazionale di Parigi nel settembre 1900. Rientra a Parigi nel 1910 ca, sempre attivo nel movimento anarchico. Nel corso della prima guerra collabora al foglio interventista Temps Nouveaux-Bulletin (1916-1919) pubblicato da Grave. Dal 1926 al 1935 risiede a Nizza, collaborando a L'Emancipateur, Plus Loin,La Voix Libertaire... L'8 novembre 1935 rientra presso i suoi figli a Buenos Aires, e muore l'8 marzo 1936 da un tumore allo stomaco.
Opere: Les conditions d'une paix durable (publ. des Temps Nouveaux, 1918).
Né vers 1862 - mort le 8 mars 1936. Insoumis au service militaire, Alex Sadier s’était réfugié en Suisse où il avait collaboré avev Jean Grave, redacteur du Révolté... puis en 1885 en Belgique dont il fut expulsé. En 1886 il arrivait en Argentine et militait à Buenos Aires où il fut l’un des rédacteurs avec Emile Piette et José R. Falconnet Pierre Quiroule de l’hebdomadaire anarchiste français La Liberté (Buenos-Aires, 13 numéros du 25 janvier au 17 avril 1893, puis 26 numéros du 18 mars au 3 septembre 1894). A la mort de Piette en 1895, il reprenait la librairie fondée par celui-ci et collaborait à plusieurs titres de la presse libertaire internationale dont le bulletin antimilitariste AIA (Paris, 3 numéros d’octobre à décembre1906) animé par Miguel Almereyda et Eugène Merle ainsi qu’aux organes argentins El Perseguido et La Anarquia.
Il fut l’auteur d’un rapport sur l’histoire du mouvement ouvrier argentin envoyé pour le congrès révolutionnaire international tenu à Paris en septembre 1900. Vers 1910 il revenait en France où il continuait à militer. Pendant la guerre il collabora à la feuille interventionniste Temps Nouveaux-Bulletin (Paris, 16 numéros de mai 1916 à juin 1919) éditée par Jean Grave. De 1926 à 1935 il résidait à Nice où il collaborait notamment à L’Emancipateur (Flemalle Grande, 1928-1936) de Camille Mattart, Plus Loin (Paris, 1925-1939) du Docteur Pierrot, aux Publications de la Révolte et des Temps Nouveaux (Robinson, 1920-1936) de Grave et à La Voix Libertaire (Limoges, 1929-1939) l’organe de l’AFA. Le 8 novembre 1935 Alex Sadier retournait auprès de ses enfants à Buenos Aires où il décèdait le 8 mars 1936 d’un cancer de l’estomac. Oeuvre : - Les conditions d’une paix durable (Publications des Temps Nouveaux, 1918). FONTI: GB // Feuille fédérale, Rapport du procureur général de la Confédération au Conseil fédéral sur les anarchistes en Suisse, mai-juin 1885 // DIMA - Plus Loin No 133 , Temps Nouveaux, René Bianco "Un siècle de presse anarchiste" // Jean Grave, "Le Mouvement libertaire", Paris 1930 //
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