EBERSOLDT (EBERSOLD)
Operaio meccanico
Ouvrier mécanicien
Alsazia (prob.) 1864 -
Anarchico originario di Vienne (Francia) appartiene alla Fédération révolutionnaire della regione dell'Est che, nel marzo 1881 - cioè alcune settimane prima a Parigi del congresso regionale del Centro in cui il Parti ouvrier segnò la scissione tra socialisti e anarchici - raggruppava la maggioranza degli anarchici della regione dell'Est.
In seguito alle violente manifestazioni dei minatori di Montceau-les-Mines dell'agosto 1882 e degli attentati alla bomba perpretati a Lione nell'ottobre 1882, venne implicato nel processo detto "Procès des 66" e condannato in contumacia il 19.1.1883 dal Tribunale correzionale di Lione a 5 anni di detenzione, 2'000 fr. di multa e 10 anni di sorveglianza e privazione dei diritti civici e famigliari.
Effettivamente, avvertito, poco prima dell'arresto riuscì a rifugiarsi in Svizzera.
Il giornale Le Révolté segnalava il 27.10.1883 che era stato appena espulso dal Belgio per "propaganda socialista".
Nel 1893 il suo nome figurava sempre sulle liste di anarchici di Vienne. Un suo fratello era pure membro del gruppo Les Indignés.
Né en 1864, peut-être en Alsace.
Ebersoldt, anarchiste viennois, appartint à la fédération révolutionnaire de la région de l’Est qui, en mars 1881 – c’est-à-dire quelques semaines avant la tenue à Paris du congrès régional du Centre qui, dans le Parti ouvrier, marqua la scission entre socialistes et anarchistes – groupait la plupart des anarchistes de la région de l’Est.
À la suite des violentes manifestations des mineurs de Montceau-les-Mines d’août 1882 et des attentats à la bombe perpétrés à Lyon en octobre 1882, Ebersoldt fut impliqué dans le procès, dit « Procès des 66 », qui s’ouvrit à Lyon devant le tribunal correctionnel, le 8 janvier 1883. Averti à temps, Ebersoldt avait pu s’enfuir et passer en Suisse. Selon l’importance des charges retenues contre eux, l’accusation avait classé les prévenus en deux catégories (voir Bordat). Prévenu de la deuxième catégorie, Ebersoldt fut condamné par défaut, le 19 janvier 1883, à cinq ans de prison, 2 000 f d’amende et dix ans de surveillance et de privation des droits civiques, civils et familiaux.
Le journal Le Révolté signalait, le 27 octobre 1883, qu’il venait d’être expulsé de Belgique pour "propagande socialiste".
En 1893, son nom figurait toujours sur l’état des principaux anarchistes répertoriés à Vienne. Il avait un frère qui était également membre du groupe Les Indignés.
FONTI: ME // Massard, Histoire du mouvement anarchiste à Lyon 1880-1894 - Maitron
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