SCHMICKRATH Georges, Pierre, Alphonse (Géo)
tipografo
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Bruxelles 9.9.1887 -
Nel 1912 partecipa al comitato di redazione di Combat Social (Bruxelles, 3 numeri nell'aprile 1912), diretto da Georges Thonar, in cui redigeva la rubrica contro i proprietari assieme a Georges Cochon. Probabilmente venne espulso dalla Francia in quell'epoca per "crimini contro la sicurezza dello Stato".
Durante il Primo conflitto mondiale è in servizio nel Congo, poi si stabilisce a Liegi dove la polizia rileva: "professa idee molto avanzate".
Nel 1920 lavora alla stamperia Kundig a Ginevra /GE e i suoi due figli erano in una pensione nella periferia: era forse vedovo. Partecipa probabilmente alla riunioni del gruppo del Réveil.
Lascia Ginevra in ottobre per recarsi in Italia, da cui viene espulso.
Nel 1925 è nuovamente a Bruxelles, gerente per un periodo del giornale sindacalista Le Creuset (1925-1932), diretto da Jean de Boë.
GB: Nell'estate 1934 era di passaggio a Ginevra con un gruppo di disoccupati belgi intenzionati a raggiungere in bicicletta il Congo Belga per fondare una colonia industriale e agricola (La Sentinelle, 19.7.1934).
Né le 9 septembre 1887 à Bruxelles.
En 1912, Georges Schmickrath participait au comité de rédaction du Combat Social (Bruxelles, 3 numéros en avril 1912) dirigé par Georges Thonar ; il y rédigeait la rubrique contre les propriétaires avec Georges Cochon.
A l’été 1913 il résidait à Nancy, 42 rue de Metz et fut l’objet en août d’un contrôle d’identité avec le compagnon Henri Einfalt et pour lequel ce cernier déposa une plainte auprès de la Ligue des Droits de l’homme. C’est peut-être à cette époque qu’il fut expulsé de France pour « crimes contre la sûreté de l’Etat ».
Pendant la guerre de 1914-1918, il servit au Congo, puis s’établit à Liège où la police relevait qu’oé « professe des idées très avancées ».
En 1920, il travaillait à l’imprimerie Kundig à Genève et ses deux enfants étaient en pension en banlieue ; il était peut-être veuf. Il participa probablement à des réunions du groupe du Réveil. Il quitta Genève en octobre pour se rendre en Italie ; du coup, il fut l’objet d’une mesure d’expulsion.
En 1925, il était à nouveau à Bruxelles, un temps gérant du journal syndicaliste Le Creuset (1925 à 1932) dirigé par Jean de Boë.
En été 1934, il était de passage à Genève « avec 20 compatriotes, en route pour le Congo ». Il organisait en effet des caravanes à vélo pour amener des chômeurs belges au Congo, qui n’arrivèrent pas toutes à destination.
FONTI: ME — René Bianco, Cent ans de presse anarchiste, op. cit. — AEG 2008 va 50.2.302 (avec une photo anthropométrique). — DIMA (AD Meurthe et Moselle 4M260) / police judiciare Genève 1920-1934 / Jan Moulaert, Le Mouvement anarchiste en Belgique : 1870-1914, Ottignies, Quorum, 19916. / Note de Pedro Monaville.
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