PAUWELS Désiré Joseph Conciatore di tessuti
Mégissier
Courcelles (Hainaut - Belgio) 29.1.1864 - Parigi 15.3.1894.
Il 15 marzo 1894, due anni esatti dopo l'attentato alla caserma Lobau di Parigi, Pauwels decedeva nell'esplosione anticipata di una bomba che aveva portato all'interno della chiesa della Madeleine a Parigi.
Probabilmente era stato tra i redattori del periodico Terre et Liberté (1884-1885). Comunque si trovava a Parigi il I. maggio 1891, poiché venne espulso dalla Francia dopo gli affrontamenti di Clichy. Ritornò tuttavia in Francia e, mediante l'amico Paul Reclus, trovò lavoro nel 1892 alle Soudures de la Meurthe a Varangeville, dove conobbe Elisée Bastard (alla sua morte si troverà su di lui una lettera di Bastard). Venne nuovamente espulso dalla Francia.
Da metà novembre a metà dicembre 1892 abitò a Ginevra / GE, dove coabitava con l'anarchico Carry, poi si spostò a Losanna /VD ed in seguito a Barcellona; qui scriveva che si trovava in "in cattive acque". Lasciò Barcellona dopo l'attenato al teatro del Liceo, nel novembre 1893. In Francia visse grazie a documenti rubati a Etienne Rabardy; aveva pure utlizzato lo ps di Désiré, Meunier o Pflug.
Jean Grave, che non è per niente "tenero" nelle sue memorie, tuttavia scrive che Pauwels era "un buon compagno, sincero e conosciuto da tutti noi". Non si conosce molto della sua biografia: Nettlau lo denomina Jean, altri Amédée, il Journal de Genève Philippert Désiré Joseph.
Né le 29 janvier 1864 à Courcelles (Hainaut, Belgique).
Le 15 mars 1894, deux ans jour pour jour après l'attentat à la caserne Lobau à Paris, Pauwels mourait lors de l'explosion anticipée d'une bombe qu'il avait amenée à l'intérieur de l'église de la Madeleine, à Paris. Pauwels avait peut-être été parmi les rédacteurs du périodique Terre et Liberté (1884-1885). Il se trouvait en tout cas à Paris le 1er mai 1891, puisqu'il fut expulsé du territoire français après les affrontements de Clichy. Il revint toutefois en France et, lié à Paul Reclus, il trouva du travail par son intermédiaire et travailla en 1892 aux Soudures de la Meurthe à Varangeville, où il connut Elisée Bastard; à sa mort on trouvera d'ailleurs sur lui une lettre de Bastard. Il fut à nouveau expulsé de France. De la mi-novembre à la mi-décembre 1892, il habita Genève, où il partageait la chambre de l'anarchiste Carry, puis passa quelque temps à Lausanne, d'où il se rendit ensuite à Barcelone. Il écrivait qu'il s'y trouvait "dans une purée épouvantable". Il quitta Barcelone après l'attentat au théâtre du Liceo, en novembre 1893. En France, il vécut grâce à des papiers volés à Etienne Rabardy; il avait aussi utilisé les pseudonymes de Désiré, Meunier ou Pflug. Jean Grave, qui n'est pas tendre dans ses mémoires, dit toutefois de Pauwels que c'était "un bon camarade, sincère et connu de nous tous". On sait peu de choses de sa biographie: Nettlau le prénomme Jean, d'autres Amédée, le Journal de Genève Philibert Désiré Joseph.
FONTI: ME — Journal des Débats, mars et avril 1894 — Journal de Genève, mars et avril 1894 — Jean Grave, Mémoires d'un anarchiste, 1854-1920, rééd. Paris, 2009
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