THOMACHOT Auguste (Claude Auguste) (Thomachot jeune)
operaio tappezziere
Ouvrier tapissier
Mâcon (Saône-et- Loire - Francia) 7.11.1843 da Antoine e Jeanne Léonard - aprile 1885
(Il padre Antoine, falegname, rifugiato a GInevra, deceduto nell'aprile 1880 ).
Fratello di Claude*
Membro dell'Associazione internazionale dei lavoratori, esiliato a Ginevra con ll fratello Claude.
Sottoscrisse a Parigi il manifesto contro la guerra indirizzato ai lavoratori di tutti i paesi nel luglio 1870.
Dopo la disfatta della Comune di Parigi, i due fratelli vissero a Ginevra e furono tra gli amministratori della "Marmite sociale", ristorante cooperativo per i rifugiati della Comune. Nel 1873 risultano entrambi membri della Section de propagande e d'action révolutionnaire sociale di Ginevra.
Alla conclusione del VI congresso dell'AIT federalista-antiautoritaria, apertosi a Ginevra il 1.9.1873, con altri militanti i due fratelli ( "tutti di nazionalità ginevrina", dice J. Guillaume) furono gli organizzatori del comizio che il 4 settembre, chiuse le sue assise.
Auguste Thomachot pubblicò nella Revue socialiste (aprile 1874, No 2, riprendendo de La Commune, il cui redattore era Gustave Lefrançais*), uno studio sugli "Les ouvriers tapissiers" [gli operai tappezzieri] a Ginevra, e lui stesso o suo fratello su "Les chambres syndicales à Paris" (luglio 1874, No 4). Secondo un rapporto della polzia ginevrina del 16 agosto 1876 si occupava delle funzioni di segretariato della Section de propagande di Ginevra.
I rapporti di polizia di B a/1285 confondono sovente le biografie dei due fratelli Thomachot.
Auguste Thomachot ritornò a Parigi nel 1878, dopo la morte della moglie del 10 marzo. Si risposò. Tra il 1881-1882 aiutò Emile Gautier ad organizzare i primi gruppi anarchici della capitale. Lui stesso apparteneva a quello del XI arrondissement. Fu corripondente della rivista anarchica Le Révolté, fondata da Kropotkin*, Dumartheray* e Herzig*, pubblicata a Ginevra dal 22 febbraio 1879 (diventò parigina dal 12 aprile 1885).
Colpito da una mania di persecuzione, Auguste decedette all'asile de Ville-Evrard (Neuilly-sur-Marne, Seine-et-Oise - Francia) nel 1885. Morte segnalata ne L'Esprit de Révolte, Parigi, nel giugno 1885.
Né à Mâcon (Saône-et-Loire) le 7 novembre 1843, mort en 1885
Ouvrier tapissier, fabricant de sommiers. Elevé à Genève. Membre de l’Association Internationale des Travailleurs à Paris, puis de retour à Genève.
Fils d’Antoine Thomachot, menuisier, réfugié à Genève (il y serait mort en avril 1880), et de Jeanne Léonard (voir aussi la biographie de son frère Claude).
Il signa à Paris le manifeste contre la guerre adressé aux travailleurs de tous pays, en juillet 1870.
Après la défaite de la Commune, il retourna à Genève, où les deux frères furent parmi les administrateurs de la Marmite sociale, restaurant coopératif pour réfugiés. En 1873, ils appartinrent à la Section de propagande et d’action révolutionnaire socialiste de Genève.
À l’issue du sixième congrès de l’AIT « anti-autoritaire » qui s’ouvrit à Genève le 1er septembre 1873, les deux frères furent, avec deux autres militants, tous « de nationalité genevoise » dit J. Guillaume, les organisateurs du meeting qui, le 4 septembre, clôtura ses assises.
Auguste Thomachot publia dans la Revue socialiste (avril 1874, n° 2, anciennement La Commune, dont le rédacteur était Gustave Lefrançais), une étude sur « Les ouvriers tapissiers à Genève », et lui-même ou son frère une autre sur « Les chambres syndicales à Paris » (juillet 1874, n° 4). Selon un rapport de police du 16 août 1876, le tapissier Thomachot habitait, chemin du Roveray, 53, aux Eaux-Vives, et occupait les fonctions de secrétaire de la Section de propagande de Genève.
Les rapports de police de B a/1285 confondent parfois les biographies des deux frères Thomachot. C’est Thomachot « jeune » qui revint à Paris en 1878, après la mort de son épouse le 10 mars, et s’établit 145, rue Saint-Maur, XIe arr. Il se remaria. En 1881-1882, il aida Émile Gautier à organiser les premiers groupes anarchistes de la capitale. Lui-même appartint à celui du XIe arr. Il était correspondant du journal anarchiste Le Révolté fondé par Kropotkine, Dumartheray et Herzig qui paraissait à Genève depuis le 22 février 1879 (il devint parisien à partir du 12 avril 1885).
Atteint de la folie de la persécution, Auguste Thomachot mourut à l’asile de Ville-Evrard (Neuilly-sur-Marne, Seine-et-Oise) en 1885. Son décès fut signalé dans L’Esprit de Révolte, Paris, en juin 1885.
FONTI: SOURCES:
ME // Arch. PPo., B a/1285, B a/433 (rapport du 5 avril 1879). — Archives Claris, IFHS. — J. Guillaume, l’Internationale, op. cit., t. III, p. 109 = DBMOF. — Archives départementales de Saône-et-Loire – Max Nettlau, Anarchisten und Sozialrevolutionäre, Berlin 1927. – Archives Nettlau, IISG – René Bianco, Un siècle…, op. cit. – Journal de Genève, 12 mars 1878 — notes de Rolf Dupuy et de Marc Vuilleumier
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