Cantiere biografico
degli Anarchici IN Svizzera








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ALERINI Charles

Enseignant



Né le 20 mars 1842 à Bastia (Corse) - mort à Vinh (Tonkin) le 24 juillet 1901

Alerini prit depuis 1870 une part très active à l'action de l'Internationale à MarseilleLe 20 mai, il fut arrêté pour adhésion à une société secrète (l'Internationale). Le 8 août 1870, il participa à l'occupation de l'Hôtel de Ville et à l'organisation d'une éphémère Commune révolutionnaire. Incarcéré après l'échec de cette tentative, il fut libéré le 4 septembre à la proclamation de la République. Lors du mouvement insurrectionnel du 23 mars 1871, Alerini fit partie de la Commission départementale de douze membres. Après l'échec du mouvement, il passa en Espagne. Il fut condamné à mort par contumace, le 24 janvier 1872 et gracié sept ans plus tard, le 17 mai 1879. En attendant, il poursuivit son action militante. Vers décembre 1871, il fut initié au groupe secret constitué par certains membres appartenant à l'Internationale, l'Alliance de la Démocratie socialiste, créée par Bakounine au printemps 1870. Tant sur le plan espagnol que sur le plan français, Alerini fut mêlé à la vie de l'Internationale « antiautoritaire » qui combattit l'Internationale « marxiste » après le Congrès de la Haye. J. Guillaume, qui l'appréciait, parle de son « coeur chaud », de sa « droiture », de sa « vaillance simple et sans phrases » (Ibid.).
À La Haye, il fut au nombre des délégués de la Fédération régionale espagnole et signa la déclaration de la minorité bakouniniste. À l'issue du congrès, le 15 septembre 1872, il assista à la réunion antiautoritaire internationale tenue à Saint-Imier et dont il fut un des trois secrétaires. Le Conseil général « marxiste » l'exclut le 30 mai 1873.
Au printemps de 1873, avec Brousse et en s'adjoignant Camet venu de Zurich, il constitua à Barcelone un « Comité de propagande révolutionnaire socialiste de la France méridionale ». Tous les trois exposèrent leur programme dans une circulaire autographiée -- « nous nous placerons sur le terrain de l'an-archie » -- et publièrent La Solidarité révolutionnaire, qui eut dix numéros (10 juin-1er septembre). Mais Brousse se fixa en Suisse, Camet rentra en France et le journal cessa de paraître.
Au congrès de Genève, 1-6 septembre 1873 (6e congrès de l'Internationale « antiautoritaire ») Alerini fut, avec Brousse, un des cinq délégués de la Fédération régionale espagnole ; il représenta également la section de langue française de Barcelone et, avec Pindy, Montels et Perrare, plusieurs sections françaises illégales.
A son retour en Espagne il se montrait très actif à Barcelone au Centre des Sociétés ouvrières. Par la suite, pendant plus de deux ans, il fut emprisonné à Cadix où il avait été arrêté lors d’une tournée de propagande.
En avril 1877, avec Pindy, Brousse et Dumartheray, il fit partie du Comité fédéral de la Fédération française de l'AIT qui tint congrès le 19 août 1877.

Charles Alerini est ensuite parti pour Le Caire (Egypte). Il fut professuer à Alexandrie où il fut sans doute membre du Cercle européen d'études sociales et où en 1881 il donna 2 conférences avec le compagnon italien Ugo Parrini "L'Orso" qui à cette époque avait fondé une petite imprimerie clandestine.

Gracié de sa condannation à mort le 17 mai 1879 rentra en France en 1881 et occupa divers postes dans l'administration; il fut nommé en Indochine en 1888.

Alerini qui s'était marié en septembre 1880 à Alexandrie avec Marie-Catherine de la Rocca dont il eut 5 enfants, est mort de paludisme chronique.


FONTI:

ME - Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français




CRONOLOGIA: