BERTOIA Oscar (BERTOJA)
Conegliano (Treviso - Italia) 7.9.1867 da Giuseppe e Rachel Grocher -
Diventa anarchico a 15 anni. Nel 1887 pubblica l'opuscolo "L'Anarchia" (30 pp) nella collezione della Gazzetta operaia di Torino, inviandolo a Eliseo Reclus, che gli risponde a lungo, discutendo delle sue concezioni economiche.
Per sfuggire al servizio militare, si rifugia a Ginevra/GE, probabilmente nel 1887, conosce J. Gross. Poi si traferisce Thalwil /ZH, nei pressi di Zurigo, dove fa parte con Minunni e Ettore Molinari* del Circolo operaio locale. Viene reperito dalla polizia in possesso di una lettera di J. Most: si reca quindi a Monaco.
A Monaco, viene arrestato e estradato come disertore. Alla fine del 1888 giunge a Parigi, dove studia all'Ecole polytecnique e all'Ecole des langues orientales. Frequenta gli ambienti anarchici, è delegato al Congresso internazionale del 1889. Amico dello scrittore norvegiese Arne Dybfest, che trascorreva un periodo a Parigi nel 1889, gli fece incontrare, tra altri anarchici, Louise Michel.
Studente a Parigi, viene epulso dalla Francia nel 1890, suscitando manifestazioni, cui parteciparono anche Paolo Schicchi e Christian Cornelissen con la solidarietà di Louise Michel. Si rifugia a Londra.
In contatto epistolare con Jacques Gross dal 1887 al 1908. Secondo una lettera di Gross a Nettlau del novembre 1913 ha abbandonato Milano con la famiglia per stabilirsi nei pressi di Londra come direttore di una fabbrica di cappelli di paglia.
Né le 7 septembre 1867 dans une bonne famille de Conegliano (Trevise) selon la police française, fils de Giuseppe et Rachel Grocher, Oscar Bertoja devint anarchiste vers sa 15e année. En 1887 il publia la brochure L’Anarchia (30 p.) dans la collection de la Gazzetta operaia de Turin, et l’envoya à Elisée Reclus qui lui répondit longuement, discutant ses conceptions économiques.
Pour échapper au service militaire, il partit pour Genève puis Zurich, où il fit partie du Circolo operaio de Thalwil (une ville voisine) avec Ettore Molinari notamment; mais, repéré par la police pour avoir entre les mains une lettre de Johann Most, il continua vers Munich, où il fut arrêté et extradé comme déserteur. Vers la fin de 1888, il arriva à Paris où il étudia à l’Ecole polytechnique et à l’Ecole des langues orientales. Il y fréquenta les milieux anarchistes, et fut délégué au congrès international de 1889.
Il se lia d’amitié avec le jeune écrivain norvégien Arne Dybfest, qui passa quelque temps à Paris en 1889 et auquel il fit rencontrer Louise Michel et d’autres militants.
Son expulsion au début de 1890 suscita des manifestations auxquelles participèrent notamment Paolo Schicchi et Christian Cornelissen, et la sympathie de Louise Michel. Il se réfugia alors à Londres
Lié à Jacques Gross depuis son séjour à Genève, il correspondit avec lui jusqu’en 1908 au moins, mais on n’a plus de traces d’activités anarchistes de sa part. Selon une lettre de Gross à Nettlau (novembre 1913), il a quitté Milan avec sa famille pour s'établir "dans la banlieue de Londres comme directeur d'une fabrique de chapeaux de paille. Il ne doute de rien – bonne chance. Sa femme enceinte de 8 mois a passé chez nous en juin."
FONTI: ME // GB // Nettlau, "Geschichte der Anarchie", vol IV-V // Marie Fleming, The Anarchist way to socialism" 1979 (citazioni in inglese della lettera di Reclus, IISG Amsterdam // Arne Dybfest, "Blandt anarkister", Kristiana (Oslo) 1890 // "Jacques Gross Papers" et Nettlau Papers, IISG // Informazione di Guri Ellen Barstad //
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