JOUVE-CHARPENTIER Andrée
Professore
Deceduta nell'agosto 1972.
Nata Charpentier.
Pacifista. A Ginevra nel corso della prima guerra mondiale con il marito JOUVE Pierre, Charles, Jean (vedi), con lo stesso collaboratrice di riviste pacifiste...
"On apprend la mort, dans son viel âge, d'Andrée Jouve, qui joua un rôle important dans le mouvement pacifiste. Elle commença à militer dans l'action féministe contre la guerre lors du premier conflit international. Se trouvant en Suisse quand elle éclata, nous l'avons connue ressentant en jeune mère l'horreur et l'absurdité des sacrifices qui découlaient, pour les peuples, de l'impéritie de leurs gouvernements, si ce n'était, même, d'un esprit de revanche ou de conquête. Et c'est d'abord au sentiment maternel qu'elle appelait pour s'opposer au déchaînement militaire. Il est certain que, de ce moment, elle se donna comme vocation de travailler à la concorde humaine et à l'avènement d'un monde de justice.
Professeur agrégée d'histoire, elle était particulièrement qualifiée pour nous prévenir contre le danger de se laisser entraîner à faire de l'histoire. Avec une grande culture, elle possédait une finesse d'esprit qui lui permettait d'en faire le meilleur des usages. Cela n'alla pas sans lui acquérir un prestige tel que ses compagnes de lutte la prirent pour guide. Ainsi, du fait qu'elle était vraiment la tête du mouvement pacifiste féminin, elle fut appelée à en prendre la tête, du moins de façon virtuelle. A noter que l'intellectuelle reconnue de ce mouvement en fut la représentante auprès de l'Unesco.
Ella donna ses plus importants écrits contre la guerre dans une petite revue de moi bien connue. Et comment ne pas parler des sentiments et des idées qui nous unirent dans un contre-combat où prit naissance une très grande et longue amitié?" (Claude Le Maguet)
FONTI: GB / Claude le Maguet, "Une grande féministe. Andrée Jouve" in Journal de Genève 22.8.1972 / vedi anche la tesi di dottorato di Maria-Grazia Suriano "Donne, pace, non violenza fra le due guerre..." (in rete) /
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