GAILLARD Napoléon, Louis (dit GAILLARD père) Calzolaio, portinaio
Cordonnier, concierge
Nîmes (Gard) le 7.6.1815 - Paris le 16.10.1900.
Il fit partie du Comité central des vingt arrondissements formé le 5.9.1870. Il fut par 2 fois candidat sans succês aux éléctions à la Commune de Paris. Il joua surtout un rôle important dans la construction des barricades. Après la Commune, il réussit à fuir et c'est par contumace que, le 18.10.1872, le conseil de guerre le condamna à la déportation dans une enceinte fortifiée. En effet, réfugié a Genève /GE, il arriva le 15.12.1871 e s'y fit "l'apôtre du communisme et du socialisme". Il appartint à la Section de propagande et d'action révolutionnaire socialiste de Genève que des proscrits français constituèrent le 8.9.1871. Il se fixa d'abord à Carouge /GE, où il fonda un café, l'Estaminet français, puis s'installa à Genève. Il y vecut difficilement jusqu'à l'amnistie, d'abord avec Augustine Clavelou sa compagne, puis après le décès de celle-ci, avec une jeune suisse nées en 1864, Françoise Pauline Jacquet qu'il épousa plus tard à Paris en 1883. Il publia en 1876 "L'Art de la chassure", sorte de testament professionanel où il défendait sa théorie d' "artise chaussurier". Il participa très régulièrement aux réunions de la société de secours aux déportés. Après l'amnistie Gaillard rentra en France à l'automne 1880. Il participa immédiatement aux activités des groupes socialistes, au sein du parti broussiste d'abord. A la fin de sa vie il fut concierge d'un immeuble. FONTI: DBMOF /
|