Lione (Rhône - Francia) 1850 -

Nel luglio 1866 venne designato con Bénière e Colomb come segretario corrispondente della sezione di Neuville-sur-Saône dell'Internazionale che rappresentò al primo congresso dell'associazione, a Ginevra nel settrembre 1866. Abitava nel 1868 a Fleurieu-sur-Saône.
Si ingaggiò come volontario nel corso della guerra del 1870-1871. Partecipò alla Comune di Parigi, ma  probabilmente poco compromesso, riuscì a rimanere nella capitale e sfuggire alla repressione. Benché fosse obbligato a raggiungere l'esercito, rimase tuttavia a Parigi, poi si rifugia a Lione dove, arrestato come disertore, viene condannato a 2 anni di detenzione. Poi scarcerato con un decreto di grazia di cui ne era estraneo.

Ma scoperto l'errore, dovette rifugiarsi immediatamente a Ginevra/GE ai primi di febbraio del 1873. Alla fine dell'anno si stabilì a La Chaux-de-Fonds/NE. Appartiene alla FG e viene eletto dalla sezione di La Chaux al Comitato federale giurassiano nel luglio 1874, rimanendovi fino al rinnovo del comitato del congresso di Vevey del 31 luglio-2 agosto 1875. Partecipa alla manifestazine di Berna del 18 marzo 1877, dietro alla bandiera rossa che lui stesso ha confenzionato. Viene sospettato di aver partecipato alla diffusione di L'Avant-Garde nel 1878, ma non viene infastidito. Convive con Sophie Struve, da cui ha avuto un figlio nel 1878.

Sulla Gazette de Lausanne del 3.4.1878 appare una lettera di protesta per il funerale di Charles Beslay*  (eseguito non in forma civile e senza discorsi da parte di un comunardo - secondo i desideri del figlio religioso...), sottoscritto oltre da Baudrand da altri comunardi: Arnould, Avrial, Clémence, Pindy, Jeallot, Razoua, Jeanneret, Faivret, Ganterie, Wenker, Sottaz, Gaffiot, Blanc, Miéville, Dargère.

Né en 1850 à Lyon (Rhône) -

En juillet 1866, il fut désigné, avec E. Bénière et T.-M. Colomb comme secrétaire-correspondant de la section de Neuville-sur-Saône (Rhône) de l’Internationale qu’il représenta au 1er congrès de l’association, à Genève (septembre 1866). Il habitait, en 1868, Fleurieu-sur-Saône.
Baudrand s’engagea comme volontaire pendant la guerre de 1870-1871. Il prit part à la Commune de Paris, mais, sans doute peu compromis, il put rester dans la capitale et échapper à la répression. Ayant tiré un mauvais numéro, il devait rejoindre l’armée, ce qui lui déplaisait. Aussi demeura-t-il encore quelque temps à Paris sans rejoindre son corps, puis gagna Lyon où, arrêté comme déserteur, il fut condamné à deux ans de prison. Compris dans un décret de grâce qui ne lui était pas applicable, il fut libéré.

L’erreur ayant été découverte, Baudrand se réfugia à Genève au début de février 1873. À la fin de l’année, il s’établit à La Chaux-de-Fonds. Il appartint à la Fédération jurassienne et fut élu par la section de La Chaux-de-Fonds au Comité fédéral jurassien, en juillet 1874 ; il y siégea jusqu’au renouvellement du comité au congrès de Vevey, 31 juillet-2 août 1875. Il participa à la manifestation de Berne du 18 mars 1877, derrière le drapeau rouge qu’il avait lui-même confectionné. On le soupçonna d’avoir participé à la diffusion de L’Avant-Garde, en 1878, mais il ne fut pas inquiété. Il vivait avec Sophie Struve dont il avait eu un enfant, en 1878.

ME // Arch. Mun. Lyon,12/56 B, pièce 164. - Le Conseil général de la 1re Internationale. Minutes. Edition soviétique en langue russe, 1er vol., 1864-1866, Moscou, 1961. - Procès-verbaux du Comité fédéral de la Fédération jurassienne, Arch, d'Etat, Neuchâtel, - Déclaration de Baudrand lors des poursuites contre l'Avant-Garde, Procès-verbaux des auditions, Arch. du Tribunal fédéral, Lausanne - James Guillaume, L'Internationale, Documents et Souvenirs (1864-1878), Paris, 4 vol. 1905-1910, t. 4, p. 164, n.1 = DBMOF // GB: Gazette de Lausanne, 3.4.1878 //