ANDIGNOUX Edouard (FRANCK)
Sarto, commerciante in vini
Tailleur d'habits, puis marchand de vin
Tolosa (Haute-Garonne) 20.1.1844 - morto nel 1885 ca.
Membro del Comitato centrale della Guardia nazionale, segretario nel 1870 della sezione del Père-Lachaise dell'Internazionale.
Sovente segnalato erroneamente come Audignoux, era stato condannato a Parigi il 15.6.1870 a fr. 16.- di multa per oltraggio a agenti. Delegato del 82esimo battaglione durante la guerra, venne eletto membro del Comité de légion agli inizi di marzo, poi, il 15 marzo, membro del Comitato centrale della Guardia nazionale. Posto revocato il 21aprile per aver, con soldi ricevuti dal municipio per le elezioni alla Comune, fatto stampare dei bollettini a suo nome: aveva ottenuto 1'606 voti su 6'467 votanti (cf J.O. Commune, 31 marzo).
Probabilmente abbandona Parigi una quindicina di giorni più tardi. Il 17e consiglio di guerra gli inflisse, in contumacia, e solo il 13 settembre 1872, la pena alla deportazione.
Rifugiato a Ginevra/GE dal 24.8.1871, dove vive con il nome di Franck, fa parte del Comité de propagande révolutionnaire. Con Dumartheray, Ostyn e Perrare, rappresenta il 1-6 settembre 1873 la sezione ginevrina l'Avenir al VI congresso dell'Internazionale "antiautoritaria" svoltosi a Ginevra, e fa parte della commissione dello Sciopero generale. Collabora "alla redazione dei giornali avanzati e, tra l'altro, a La Révolte" (J. Guillaume, L'Internationale t.3, pp 109, 111,112)
Nel 1880 viene escluso con altri comunardi dall'aministia (con Arnould, Clémence, Gambon, ecc.).
In seguito rientrò in Francia alloggiando presso Arthur Arnould, dove vi morì nel 1885.
Viveva sicuramente nella miseria, tubercolitico come sua moglie, ex cantante, avendo due figli, poi inviati a Cempuis, diretto da Paul Robin*. Una figlia, Marthilde poi adottata da Gustave e Victorine Brocher *, sposa un pescatore François Duport, morì nel marzo 1924 a Pully/VD, all'età di 50 anni. Il loro figlio Edouard si stabilì in seguito nella famiglia Reclus per apprendere la viticultura; tubercolitico anche lui, morì nell'aprile 1924 (secondo G. Brocher).
Né à Toulouse (Haute-Garonne) le 20 janvier 1844 ; mort vers 1885.
Membre du Comité central de la Garde nationale ; secrétaire, en 1870, de la section du Père-Lachaise de l’Internationale.
Andignoux (orthographié parfois, par erreur, Audignoux), avait été condamné à Paris, le 15 juin 1870, à 16 f. d’amende pour outrages à agents. Délégué du 82e bataillon pendant la guerre, il fut élu membre du Comité de légion au début de mars, puis, le 15 mars, membre du Comité central de la Garde nationale (XVe arr.). Il fut révoqué, le 21 avril, pour avoir, avec l’argent reçu par la mairie pour les élections à la Commune, fait imprimer des bulletins à son nom. (Cf. dossier du 17e conseil de guerre, Arch. Min. Guerre.) Il avait obtenu 1.606 voix sur 6.467 votants — cf. J. O. Commune, 31 mars.
Il semble avoir quitté Paris une quinzaine de jours plus tard. Le 17e conseil de guerre lui infligea, par contumace, le 13 septembre 1872, la peine de la déportation dans une enceinte fortifiée.
Réfugié à Genève/GE où il arriva le 24 août 1871, il y vécut sous le nom de Franck et fit partie du Comité de propagande révolutionnaire. Avec Dumartheray, Ostyn et Perrare, il représenta la section genevoise L’Avenir au 6e congrès de l’Internationale « antiautoritaire », Genève, 1-6 septembre 1873, et fit partie de la commission de la Grève générale. (Cf. J. Guillaume, L’Internationale, t. 3, pp. 109, 111, 112). Il collabora « à la rédaction de journaux très avancés et, entre autres, à La Révolte. »
Il vivait sans doute dans la misère, tuberculeux tout comme sa femme, une ancienne cantatrice, dont il éleva les enfants. Ils en eurent deux ensemble , Edouard (1877) et Mathilde (1879 ?). Andignoux fut exclu de l’amnistie partielle de 1879. Selon une lettre de Brocher à Max Nettlau, il rentra toutefois en France par la suite et logea chez Arthur Arnould, chez qui il mourut.
Les deux enfants furent envoyés à l’orphelinat de Cempuis dirigé par Paul Robin*. Leur fille Mathilde fut ensuite adoptée par Gustave et Victorine Brocher*, résidant à Lausanne ; elle épousa un pêcheur, François Duport, et mourut en mars 1924 à Pully, près de Lausanne, à l’âge de 50 ans. Leur fils Edouard fut envoyé à Cempuis puis dans la famille Reclus pour y apprendre la viticulture ; tuberculeux lui aussi, il était mourant en avril 1924, selon Gustave Brocher.
FONTI: ME // DBMOF / Lettres de Gustave Brocher à Pierre Ramus, Pierre Ramus Papers, IISG Amsterdam / Journal de Genève, 29.2.1880 - lista esclusi dall'amnistia). / Lettres de Gustave Brocher à Pierre Ramus, Pierre Ramus Papers, et à Max Nettlau, Max Nettlau Papers, IISG. — Gustave Brocher papers, IISG. — Liste des élèves de l’orphelinat Prévost à Cempuis.
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