GAFFIOT Louis, Philippe panieraio
vannier
Chissey (Giura - Francia) 14.6.1839 - Saint-Blaise /NE 29.11.1907.
Membro del Cercle d'Etudes sociales nel 1868, poi della sezione di Creusot dell'Internazionale fondata nel marzo 1870, Gaffiot fu uno dei primi repubblicani del feudo Schneider. "Un grande e forte carattere" disse di lui Benoìt Malon, giunto a Creusot come reporter de La Marseillaise nel corso degli scioperi del 1870. Membro del Comité républicain socialiste nel 1871, fu nominato "officier de paix" (agente di polizia) dalla Municipalità democratica, da settembre 1870 a marzo 1871. Commesso viaggiatore degli internazionalisti di Creusot, stabilì relazioni con Dijon, Mâcon, Autun, Lione, Parigi e avrà un ruolo importante nella preparazione e la proclamazione della Comune di Creusot nel marzo 1871.
Dopo essere stato membro dell'effimero consiglio, riuscì a rifugiarsi in Svizzera e venne condannato in contumacia, il 9 settembre, dalla Corte d'assise di Chalon-sur-Saône, alla deportazione. Aderì alla sezione antiautoritaria di Neuchâtel /NE e membro per un certo periodo della Section de propagande e d'action révolutionnaire socialiste di Ginevra /GE.
Nonno di Violette Gaffiot ("Jeanne-Marie"), autrice di "Michel Bakounine. Une vie d'homme", Cira, Lausanne 1976.
Né le 14 juin 1839 à Chissey (Jura - France) - mort à Saint-Blaise/NE le 29 novembre 1907.
Marié à Dijon le 27 octobre 1862, père de plusieurs enfants ; artisan vannier au Creusot Saône-et-Loire); l'un des premiers militants républicains dans le fief Schneider, à partir de 1864-1868 ; membre de l'Internationale. Membre du « Cercle d'Études sociales » en 1868, puis de la section de l'Internationale créée en mars 1870. Membre du Comité républicain socialiste en 1871. Nommé « officier de paix » (agent de police) par la municipalité démocrate, de septembre 1870 à mars 1871. Commis voyageur des Internationaux du Creusot, il établit les liaisons avec Dijon, Mâcon, Autun, Lyon, Paris, et joua un grand rôle dans la préparation et la proclamation de la Commune au Creusot en mars 1871.
Après avoir été membre de son éphémère conseil, il s'exila en mars 1871 et fut condamné par contumace, le 9 septembre suivant, par la cour d'assises de Chalon-sur-Saône, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il adhéra alors à la section « antiautoritaire » de Neuchâtel (Suisse). Il aurait également appartenu un temps à la Section de propagande et d'action révolutionnaire socialiste de Genève. Grand-père de Violette Gaffiot ("Jeanne-Marie").
FONTI: ME // DBMOF // DIMA //
|