HALBEDL Karl (MEYER)
Calzolaio
Cordonnier
Wörösmart (Ungheria) 1847 - Parigi 1913 (?)
Aveva partecipato in gioventù al movimento rivoluzionario nell'Impero austro-ungarico. A Vienna figurava nei circoli radicali e era nota la sua amicizia con Josef Peukert redattore del foglio Die Zukunft.
Minacciato di arresto in seguito alla sua implicazione in una tipografia clandestina, fugge per qualche anno in Svizzera, a Räterschen ZH, accomagnato da un'amica delle stesse convinzioni. Verrà espulso il 3.6.1885 con una ventina di anarchici: Brenner.......Jean Grave* (VEDI), e si reca a Parigi.
Agli inizi dgli anni 1890 era uno dei principali animatori degli anarchici di lingua tedesca. Aveva posto nel suo alloggio un piccolo laboratorio di calzolaio dove lavorava pure il compagno Théque Niederle, e possedeva una vasta biblioteca politica e scientifica, ricevendo la visita di numerosi compagni.
Rocker che l'aveva incontrato poco dopo il suo arrivo a Parigi nel 1893 lo chiamava "le père Meyer" e lo descrisse così: "Al di sopra di un corpo mingherlino c'era una testa che avrebbe fatto onore a qualsiasi filosofo. Viso pallido, intelligente, ombreggiata da una barba molto nera... I grandi occhi scuri irridiavano di un calore benevolo e di una bontà cordiale... C'era in questo uomo qualche cosa di nobile, una purezza di sentimenti che nessuno poteva negare. Nel suo piccolo laboratorio si era sempre sicuri di incontrare alcuni compagni in discussione su problemi più diversi e come il periodo era assai agitato, i soggetti di discussione non mancavano".
Deceduto a Parigi poco prima della Prima guerra mondiale.
Wörösmart (Hongrie) 1847 -
Halbedl avait participé dans sa jeunesse au mouvement révolutionnaire en Autriche-Hongrie. A Vienne il fit partie des cercles radicaux et était notamment l’ami de Josef Peukert rédacteur du Zukunft.
Menacé d’une arrestation suite à son implication dans une imprimerie clandestine, il était parvenu à s’échapper et à passer en Suisse - à Räterschen /ZH - où il allait vivre quelques années avec son amie qui partageait ses convictions. Le 3 juin 1885 il fut expulsé de Suisse avec Brenner, Brilitizki, Daschner, Dorât, Fitzek, Jonata, Klinger, Koubsky, Leonhard, Nikitscher, Nowack, Nowotny, Petersen, Remlinger, Wakenreuter, Zahradniczek, Heilmann, Schultze, Jean Grave et avait gagné Paris.
Au début des années 1890 il habitait rue des Trois Bornes dans le quartier du Temple et était l’un des principaux animateurs des anarchistes de langue allemande. Il avait aménagé dans son logement un petit atelier de cordonnerie où travaillait également le compagnon Tchéque Niederle, possédait une vaste bibliothèque politique et scientifique et recevait la visite de nombreux compagnons.
R. Rocker qui l’avait rencontré peu après son arrivée à Paris en 1893 et l’appelait "le père Meyer" le décrivait ainsi : « Au dessus d’un corps malingre se dressait une tête qui aurait fait honneur à n’importe quel philosophe. Le visage pâle, intelligent était assombri par une barne très noire… De ses grands yeux sombres irradiait une chaleur bienfaisante et une cordiale bonté… il y avait chez cet homme quelque chose de noble, une pureté de sentiments que personne ne pouvait nier. Dans son petit atelier, on était toujours sûr de rencontrer quelques camarades discutant des problèmes les plus divers et comme la période était très agitée, les sujets de discussions ne manquaient pas ».
Il est décédé à Paris peu avant la Première Guerre mondiale.
FONTI: GB // Decreto del Consiglio federale del 3 giugno 1885 / DIMA - Rocker / Journal de Genève 9.6.1885 /
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