PERRIER Jules Negoziante
Négociant
Ars-en-Ré (Francia) 16.9.1837 - Ginevra 19.11.1904.
Commerciante a Parigi, partecipa all'agitazione repubblicana e combatte per la Comune come capitano della Guardia nazionale. Riuscì a fuggire dalle truppe di Versailles e si rifugia in Svizzera nell'agosto 1871, dove si stabilisce come mercante di stoffe. Condannato in contumacia nel 1874 alla deportazione, a Ginevra /GE frequenta gli altri proscritti e anarchici spagnoli senza partecipare attivamente alle loro attività. "Ben conosciuto" come Perron per dare una mano agli anarchici in stato di bisogno; entrambi avrebbero fornito nel 1890 - secondo la polizia - mezzi di organizzare incontri/riunioni per Weil*, Bernard*, Petraroja*, Stoianoff* e Galleani*. Collezionò migliaia di libri, opuscoli e giornali rivoluzionari, foto e circa 1500 caricature politiche degli anni 1870-1880 che lasciò in legato alla Bibliothèque di Ginevra. Questa collezione, conservata nel grande disordine, e assai dispersa, venne tuttavia mostrata in numerose esposizioni. "Era un vecchio ombroso e malato che viveva nel ricordo di aver conosciuto Eliseo Reclus, Félix Pyat e Gambon. I loro ritratti ornavano il suo negozio, dove aspettava una clientela scontenta, dove compilava il catalogo dei suoi libri e delle sue relique" (Lucien Descaves).
I suoi quadri sono lasciati in legato all' île de Ré affinché aprisse un museo nella casa natale, ma hanno suscitato poco interesse e alla fine sono stati venduti, come pure la sua casa, nel 1952.
Né le 16 septembre 1837 à Ars-en-Ré, mort à Genève le 19 novembre 1904. Communard, bibliophile.
Commerçant à Paris, il participe à l’agitation républicaine et combat pendant la Commune comme capitaine de la Garde nationale. Il réussit à échapper aux troupes versaillaises et se réfugie en Suisse en août 1871, où il s’établit comme marchand d’étoffes. Condamné par contumace en 1874 à la déportation. A Genève, il fréquente les autres proscrits et des anarchistes espagnols sans participer activement à leurs activités. "BIen connu" comme Perron pour venir en aide aux anarchistes dans le besoin, tous deux auraient fourni en 1890 à Weill*, Bernard*, Petraroja*, Stoianoff* et Galleani* les moyens d'organiser des réunions, selon la police. Il collectionna des milliers de livres, de brochures et de journaux révolutionnaires, des photos et quelque 1500 caricatures politiques des années 1870-1880, qu’il légua à la Bibliothèque de Genève. Conservée dans le plus grand désordre, la collection a été passablement dispersée, mais elle a toutefois été montrée lors de plusieurs expositions. « C’était un vieil homme ombrageux et malade qui vivait d’avoir connu Elisée Reclus, Félix Pyat et Gambon. Leurs portraits ornaient sa boutique, où il attendait une clientèle boudeuse, en dressant le catalogue de ses livres et de ses reliques» . (Lucien Descaves) Ses tableaux ont été légués à l'île de Ré pour qu'elle ouvre un musée dans sa maison natale, mais ils ont suscité peu d'intérêt et ont fini par être vendus ainsi que la maison, en 1952. FONTI: ME / Marc Vuilleumier, in Musées de Genève, mai et octobre 1960 = DBMOF (corr.) / FF 1885 / CAC Fontainebleau / L. Descaves, Philémon vieux de la vieille, Paris, 1913 / Le Journal des propriétaires de l’île de Ré, http://www.journal-ile-re.fr/?m=page&id_page=103
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