NIQUET Ferdinand, Henri
incisore gioielli
graveur sur bijoux
Auxerre (Yonne - Francia) 24.8.1866 -
Tra i fondatori della Ligue des antipatriotes a Parigi nel 1886 con Emile Bidault, O. Jahn e Murjas. Lega che aveva sezioni a Parigi, Nîmes, Amies e una sezione di lingua italiana. Nel 1887 venne condannato a 2 mesi di prigione per aver affisso un manifesto "Aux conscrits".
Disertore, si rifugia in Svizzera, dapprima a Ginevra /GE: a causa di un suo intervento tumultuoso in un'assemblea di disertori francesi, viene espulso dal Cantone nel luglio 1889 (con Perrare*, Bordat, Philippot): tuttavia riesce a rimanere a Ginevra con un permesso di soggiorno provvisorio.
Nel dicembre 1890 è sentito dal procuratore della Confederazione per aver affisso l'11 novembre "dei manifesti riguardanti gli anarchici di Chicago" (con Ardaine"). Espulso definitivamente dal Canton Ginevra nel maggio 1891 con Kreuzfeld* "perché si erano mostrati violenti nei discorsi pronunciati alla manifestazione del Primo maggio, e avevano istigato gli astanti alla rivolta".
Raggiunge quindi il Canton Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds, dove ritrova l'amico Bidault. Probabilmente è tra gli autori dell'opuscolo "Les anarchistes et ce qu'ils veulent" del 1892, con Albert Nicolet, Alcide Dubois e Jules Coullery.
A fine 1893 venne implicato per la pretesa scoperta di una bomba nel domicilio di Von Gunten con "Bidaux", ma entrambi erano già in Inghilterra nel gennaio 1894.
Nel settembre 1894 il suo nome e la sua foto figuravano su una lista di anarchici stabilita dalla polizia ferroviaria francese per la sorveglianza alle frontere.
Né à Auxerre (Yonne, France) le 24 août 1866. Déserteur.
En août ou septembre 1886, Ferdinand Niquet avait été, avec notamment Emile Bidault, O. Jahn, Tortelier et Murjas, l’un des fondateurs de la Ligue des antipatriotes à Paris. Celle-ci eut des sections à Paris, Nîmes, Amiens au moins, et une section de langue italienne. Un an plus tard, l’affichage d’un placard « Aux conscrits » valut à Niquet deux mois de prison (et un an par contumace à Georges Deherme).
Déserteur, il se réfugia en Suisse, d’abord à Genève, d’où il fut expulsé en juillet 1889 avec Perrare, Bordat, Philippot, à cause d'une intervention tumultueuse de sa part lors d'une assemblée de déserteurs. Il obtint toutefois de rester à Genève avec un permis de séjour provisoire. En décembre 1890, il fut entendu par le procureur de la Confédération pour avoir affiché le 11 novembre « des pamphlets concernant les anarchistes de Chicago » (voir Ardène).
Expulsé définitivement du canton de Genève en mai 1891, pour s'être montré violent lors de la manifestation du Premier Mai et pour instigation à la révolte, il rejoignit La Chaux-de-Fonds où il retrouva son ami Bidault. Il fut peut-être un des auteurs de la brochure Les anarchistes et ce qu’ils veulent (1892), avec Albert Nicolet, Alcide Dubois et Jules Coullery.
A la fin de 1893, il fut impliqué dans la prétendue découverte d’une bombe au domicile de Von Gunten avec « Bidaux », mais tous deux étaient déjà en Angleterre en janvier 1894.
En septembre 1894 son nom et sa photographie figuraient sur une liste d’anarchistes établie par la police des chemins de fer en vue de la « surveillance aux frontières ».
FONTI: ME-GB // SOURCES : Journal de Genève, 26.7.1889 , 6.5.1891 — La Liberté, 10.12.1890 — Album Bertillon — Nettlau, Geschichte der Anarchie IV (Die erste Blütezeit der Anarchie, 1886-1894), p. 216-217 — David Burkhard, La répression des anarchistes dans le canton de Neuchâtel au temps de la propagande par le fait (1878-1895), mémoire de licence, Université de Neuchâtel, 2010 — notes de Rolf Dupuy
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