BERCHTOLD Léon Architetto, impresario
Entrepreneur, architecte
Parigi 29.3.1850 - Ginevra marzo 1903.
Proscritto della Comune di Parigi, delegato della Commissione delle barricate, verrà condannato in contumacia, il 21.12.1874, alla deportazione (amnistiato nel 1879). Si rifugia a Nechâtel/NE nel 1871 presso uno zio, Alexis, professore di musica (nato nel 1829) lavorando come sorvegliante di lavori ferroviari. Poi si stabilisce a Ginevra /GE dove diventa architetto e impresario. Benché fosse amnistiato dalla Francia nell'aprile 1879, rimase in Svizzera. Nell'ottobre 1890 sottoscrive un appello con Jules Perrier, Maurice Bertrand e A. Meichou (prob. Auguste Michon) per l'ottavo congresso del Parti ouvrier français riunito a Lille, richiedente che la "formula Otto ore di lavoro sia seguita dalle parole e Disarmo". Nel 1900 il suo rapporto sul disarmo venne presentnato da Samaja* al congresso internazionale di Parigi, poi pubblicato in un opuscolo l'anno seguente ("Désarmement"). Amico di Lucien Descaves, che lo menziona nel Philémon e che conservò le sue memorie, rimaste inedite, Berchtold fu molto vicino al gruppo del Réveil anarchiste; conservò gli opuscoli, così come altre pubblicazioni anarchiche, di cui una parte sono depositate al CIRA di Losanna. Al suo funerale prendono la parola Pindy e Luigi Bertoni. .
Né à Paris le 29 mars 1850, mort en mars 1903. Berchtold demeurait 60, rue Lepic, XVIIIe arr., et était commis aux écritures. Il fut délégué de la Commission des barricades pendant la Commune. Par contumace, le 3e conseil de guerre le condamna, le 21 décembre 1874, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il n’avait subi auparavant aucune condamnation. Était-il affilié à l’Internationale ? À cette question, les auteurs du rapport ont répondu par un point d’interrogation. Il se réfugia en Suisse, où son oncle Alexis (né en 1829, professeur de musique) l’avait rejoint et travailla avec lui. Ils vécurent à Neuchâtel ; Berchtold jeune surveillait des travaux de chemin de fer dans la région. Il s’installa à Genève où il devint architecte et entrepreneur, et fut gracié le 26 avril 1879. Il demeura en Suisse. En octobre 1890, il signe avec d'autres proscrits habitant Genève, les Parisiens Jules Perrier et A. Meichou (probablement Auguste Michon) ainsi que Maurice Bertrand de Saint-Etienne, une adresse au 8e congrès du Parti ouvrier français réuni à Lille, demandant "que la formule: Huit heures de travail soit suivie des mots: et Désarmement". En 1900, son rapport sur le désarmement fut présenté par Samaja (voir ce nom) au congrès international de Paris, puis publié en brochure l’année suivante. Lié à Lucien Descaves, qui le mentionne dans Philémon et qui conserva ses mémoires, restés inédits, Léon Berchtold fut sans doute aussi proche du groupe du Réveil anarchiste ; il en conservait les brochures, ainsi que nombre d’autres publications anarchistes, dont une partie a été déposée au CIRA de Lausanne.
FONTI: ME-GB // Pour le désarmement, in Les Temps noveaux, suppl. littéraire 23-32, Rapports du Congrès antiparlamentarire internationale de 1900 (Paris) / Arch. Nat., BB 24/853, n° 1072. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 1957). — Arch. PPo., listes de contumaces. — Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871, Paris, Rivière, (avec préface de A. Dunois, 1929). — James Guillaume, L’Internationale, Documents et Souvenirs (1864-1878), Paris, 4 vol., 1905-1910, t. II, p. 172-223. — L. Descaves, Philémon vieux de la vieille, Paris, 1913. - Lucien Descaves Papers, IISG Amsterdam // Le Réveil 11.4.1903 con lungo discorso di Bertoni //
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