KILIFARSKI Varban Agronomo
Harsovo (Bulgaria) 25.5.1879 - (Bulgaria) gennaio 1923.
Studia agronomia in Russia. Partecipa al movimento rivoluzionario macedone e alla lotta armata assieme al principale dirigente di questo movimento, Gotzé Deltchev, che lo influenzerà molto nel pensiero. In seguito alla fine degli anni '90 è con Nicolas Stoinov, partecipando all'organizzazone delle prime associazioni professionali di contadini. Poi, con i precursori dell'anarchismo sociale e rivoluzionario - di cui Goulaptchev, Stoinov e M. Guerdjikov - contribuisce a diffondere le idee libertarie. Nel febbraio 1907 con Bouïnov, Stoinov e Blaskov, è membro della redazione del giornale "Société Libre" (Sofia) edito da Michel Guerdjikov e che fu proibito dal secondo numero di marzo. L'anno seguente lancia il giornale Acratie (Sofia - dicembre 1908 - gennaio 1911) e fonda una casa editrice dello stesso nome. Nel contempo progetta di fondare in una fattoria eredita dal padre una scuola sul modello della Scuola Moderna di Ferrer e della Ruche di Sébatien Faure. Ma la guerra del 1912 l'obbliga a lasciare la Bulgaria per non voler parteciparvi.
Parte allora per la Svizzera e risiede per un certo periodo a Losanna /VD, interessandosi alla Ecole Ferrer di Losanna.
In seguito si reca a Parigi e collabora alla Ruche di Faure dove insegna la tipografia, la rilegatura, incaricandosi pure di lavori di giardinaggio e di agricultura. Nel 1913 partecipa al grande comizio di protesta contro l'interdizione fatta a Kropotkin dalle autorità francesi di partecipare ad una manifestazione. Alla vigilia della guerra, lascia la Francia per l'Italia e lavora nell'agricultura nei pressi di Firenze. A causa di contatti con compagni italiani, viene inviato dalle autorità in residenza forzata nel sud del paese. Alla fine della guerra rientra in Bulgaria, continuando la propaganda libertaria fino alla sua morte prematura (tumore).
Fils d’un instituteur devenu propriétaire terrien, Varabn Kilifarski avait adhéré dès le lycée aux idées libertaires. Il fit des études d’agronomie en Russie d’où, selon l’expression de son frère tolstoien, il ramena tout « un wagon de littérature ». Il participa ensuite au mouvement révolutionnaire macédonien et à la lutte armée en compagnie du principal dirigeant de ce mouvement, Gotzé Deltchev, qu’il influença beaucoup dans son orientation idéologique et tactique. Retiré de ce mouvement et lié à la fin des années 1890 à Nicolas Stoinov, il participa à l’organisation des premières associations professionnelles de paysans. Puis avec les précurseurs de l’anarchisme social et révolutionnaire – dont Goulaptchev, Stoinov et M. Guerdjikov – il contribua énormément à la diffusion des idées libertaires. En février 1907 il est avec Bouïnov, Stoinov et Blaskov, membre de la rédaction du journal Société Libre (Sofia) édité par Michel Guerdjikov et qui fut interdit dès le deuxième numéro en mars. L’année suivante il lança le journal Acratie (Razgrad & Sofia, 5 décembre 1908 à 27 janvier 1911) et fonda une maison d’éditions de même nom. Le journal et la maison d’éditions constitueront l’œuvre de diffusion la plus importante des idées libertaires liées au mouvement social en Bulgarie avant la première guerre mondiale. A la même époque il conçut le projet de fonder dans la ferme héritée de son père une école du modèle de l’Ecole Moderne de Francisco Ferrer et de La Ruche de Sébastien Faure. Il commença même la construction des bâtiments nécessaires au milieu d’un jardin de 4 hectares d’arbres fruitiers qu’il planta lui-même. Mais la guerre balkanique qui éclata en 1912 l’obligea à quitter la Bulgarie pour ne pas avoir à y participer. Il partit alors en Suisse et s’installa un certain temps à Lausanne, s’intéresant à l’école Ferrer du Docteur Jean Wintsch. Il se rendit ensuite à Paris et collabora à La Ruche de Sébastien Faure où il enseigna la typographie, la reliure tout en se chargeant des travaux de jardinage et d’agriculture. En 1913 il participa au grand meeting de protestation contre l’interdiction faite à Kropotkine par les autorités françaises de participer à la célébration du cinquantième anniversaire de ses activités révolutionnaires. A la veille de la déclaration de Guerre, Kilifarski quitta la France pour l’Italie et travailla dans l’agriculture près de Florence. Suite à ses contacts avec les militants italiens, il fut envoyé par les autorités en résidence forcée dans le sud du pays. A la fin de la guerre, Kilifarski rentra en Bulgarie où il s’adonna entièrement à la propagande libertaire jusqu’à sa mort prématurée d’un cancer en janvier 1923. FONTI: DIMA
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